Comment cela est-il possible ?
Concrètement, cela signifie que ni la majorité des délégués à l’AGE, ni la direction nationale du Parti, n’ont tenu compte de la volonté clairement exprimée des communistes à la base.
Se pourra-t-il que celles et ceux qui viennent de se livrer à ce déni de démocratie, pris la main dans le sac, n’aient pas la dignité de démissionner ?
Et s’ils veulent rester en place pour en finir avec toute force communiste organisée, les communistes vont-ils laisser faire ? Les communistes, c’est-à -dire chaque adhérent pris à part ?
Pour ce qui me concerne, en soulignant que mon âge ne permet pas que l’on me suspecte d’ambition personnelle, je crois indispensable :
- de dénoncer ce viol des communistes, notamment par cette contribution au débat ;
- de demander la démission de celles et ceux qui, responsables de ce déni de démocratie, n’auraient pas l’honnêteté de démissionner de leurs responsabilités ;
- de demander la tenue d’Assises du communisme ouvertes, sans préalable, à celles et ceux qui veulent se doter d’une organisation communiste du 21e siècle pour en finir avec le capitalisme.
Jean-François Autier, ajusteur mécanicien, adhérent du PCF depuis le 3-1-1963.