Communiqué de presse : Parti Communiste Français – Section Vénissieux - Fédération du Rhône
“L’égalité ne se proclame pas, elle se construit.”
Madame Sarselli, candidate de la droite à la Métropole de Lyon parle des femmes. Nous, nous agissons pour leurs droits.
L’une des premières mesures proposées par Madame Sarselli a été de retirer un droit : le congé menstruel mis en place pour les agentes de la Métropole de Lyon. Quel comble, quand on prétend défendre les droits des femmes.
À entendre certaines propositions de la droite métropolitaine, on croirait que l’égalité femmes-hommes vient d’être découverte. Parler de “femme décideuse”, d’“école des responsabilités publiques”, ou affirmer que “les femmes sont liées aux réalités du quotidien”, ce n’est pas rompre avec les stéréotypes, c’est les prolonger. Le féminisme n’est pas un argument de communication. Ce n’est pas une case dans un programme. C’est une politique publique exigeante et continue, menée jour après jour, avec les associations, les institutions et les femmes elles-mêmes.
En tant que Vice-Présidente à l’Égalité femmes-hommes de la Métropole de Lyon, j’ai pu concrètement mener ce combat tout au long de ce mandat. Notre majorité a fait le choix des actes. La Colline, à Lyon 5e, accueille aujourd’hui 80 femmes et 110 enfants sans solution de logement. La Maison des Femmes de l’hôpital Édouard-Herriot accompagne chaque jour les victimes de violences. Le congé menstruel, expérimenté en 2023 et généralisé en 2024, permet à chaque agente souffrant de règles douloureuses de s’arrêter sans perte de salaire. Une vice-présidence dédiée à l’égalité femmes-hommes et un service Diversité et lutte contre les discriminations pilotent une politique structurée et mesurable. Près de 100 000 protections périodiques ont été collectées et distribuées contre la précarité menstruelle, avec des distributeurs gratuits dans les 82 collèges publics. Trente-deux associations féministes et d’égalité ont été soutenues. Des formations obligatoires au recrutement non discriminatoire et à la prévention du harcèlement ont été mises en place pour tous les agents. La parité réelle est désormais une réalité dans les postes à responsabilité, avec 52 % de femmes à l’exécutif métropolitain et 39 % d’encadrantes, soit une progression de quatre points depuis 2020.
L’égalité est intégrée dans la commande publique, avec une évaluation annuelle et des clauses sociales effectives. Des actions de sensibilisation contre les stéréotypes et le cybersexisme sont menées dans les collèges, pour une éducation à l’égalité dès le plus jeune âge. Les bus avec arrêt à la demande et les agences TCL sont devenus des lieux refuges pour les victimes de harcèlement, avec un personnel formé à l’accueil et à la sécurité.
Ce travail pour l’égalité ne se résume pas à des ateliers ni à des slogans. Il transforme la vie des femmes. Pendant que d’autres utilisent les mots de l’égalité pour faire de la communication, nous agissons pour que cette égalité devienne concrète, durable et irréversible.
L’égalité ne se proclame pas : elle se construit. Et c’est ce que nous avons fait, sous ce mandat.
Michèle Picard
Vice-Présidente à l’Égalité femmes-hommes
Maire de Vénissieux
