Lettre aux associations, syndicats et organisations de la ville
La crise sanitaire a aggravé une crise économique et sociale dont les milieux populaires paient la facture. Crise des masques, crise des tests, crise des lits.
Depuis des années, il manque des aide-soignantes, infirmières, médecins, et malgré la gravité de la crise sanitaire, le gouvernement est incapable de créer les postes nécessaires, il fait revenir des retraités, espérant que cela passe.
Face à ce manque de moyen dans les services de santé, il faut confiner une fois, deux fois, bloquer l’économie et mettre des millions de salariés au chômage partiel. Un jour, il faudra payer la note. Mais déjà, des milliers de précaires ont perdu leur revenu, et même avec le chômage partiel, des milliers de salariés ont perdu leur prime, et leurs rares avantages.
Le résultat est une progression rapide de la grande pauvreté, le recul des soins, la crise alimentaire. Au moment même où le secours populaire ou la fondation Abbé Pierre lance l’alarme sur la pauvreté, le gouvernement supprime 8 millions d’euros au budget contre la pauvreté en 2021, mais multiplie les déclarations d’appel à la solidarité dans les médias !
Face à cette situation, organisations syndicales, associations, partis politiques, nous faisons face, tentons d’apporter notre aide, ouvrir des perspectives.
Le PCF a décidé de faire de la semaine du 5 au 11 décembre une semaine d’action et de débat sur ces questions.
Nous vous proposons de faire le 8 décembre en soirée un moment de lutte, de rencontre, d’échange et de mobilisation pour dénoncer cette dégradation sociale, cette augmentation de la pauvreté. Construire la solidarité.
Nous vous proposons un rassemblement le 8 décembre à 18 heures place Léon Sublet [1].
Il nous reste peu de temps pour l’organiser, mettons tout en œuvre pour nous faire entendre.