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Oui au salaire socialisé, libéré de l’accumulation capitaliste.

Le samedi 10 mai 2008

Le salaire est l’expression d’un rapport social entre le possesseur du Capital et le travailleur qui lui vend sa force de travail pour un temps déterminé par le contrat de travail. En fait il loue donc sa force de travail qui n’est autre chose qu’une marchandise. Ce qui détermine la valeur de cette force c’est le temps socialement nécessaire pour la re-produire. Bien sûr le salaire exprime cette valeur à travers les fluctuations du marché. Ce dernier est lui même influencé par l’évolution des rapports entre le patronat et le monde du travail.

Il est des périodes, ou des secteurs de la société, où le salaire peut excéder la valeur de la force de travail. Celui ou celle qui se trouve dans cette situation plus favorable peut alors augmenter son patrimoine au delà de la satisfaction de ses besoins, que ceux-ci soient ceux de son estomac ou de son niveau de culture ou de sa fantaisie ne change rien à notre affaire. Le travailleur qui se trouve dans cette situation favorable peut avoir temporairement l’illusion qu’il est entré au mieux dans le camp du capital, ou au moins qu’il a intégré ces classes moyennes qui peuvent vivre confortablement sans se rendre compte du parasitisme social que cela peut développer. Il spécule en bourse, accumule des Sicav se bâtit un capital immobilier dont il pourra tirer profit… Le développement chaotique de la société capitaliste et l’émergence de sa crise vient rappeler au plus grand nombre d’entre eux leur situation réelle. Les salaires baissent, la précarité se développe, la génération qui leur succède devra faire face à la dire réalité de leur condition de marchandise vivante.

Le question n’est donc pas au fond, de revendiquer un salaire, mais d’abolir le salariat comme le proclamait « le Manifeste du Parti Communiste ». Cela passe par la mise en cohérence du mode de plus en plus socialisé de la production, tant industrielle que culturelle, avec le mode de propriété des moyens de production.

Pour prolonger leur pouvoir, les capitalistes l’ont bien compris. Ils s’approprient ou tentent de s’approprier avec quelques succès, il faut bien le constater, des secteurs économiques de plus en plus larges. Ceux qui leur avaient échappé, ou ceux qui n’étant pas source suffisante de valeur, donc de profits, avaient été laissés au domaine régalien de l’Etat. Ecoles, centres de recherches, forces de l’ordre, jusqu’aux prisons qui font ventre pour la bête.

Il est important, plus que jamais, de réfléchir aux conditions nécessaires à une démocratie poussée jusqu’au bout, aux possibilités d’améliorer les conditions matérielles et morales à créer pour une vie décente. Mais, ce sur quoi les communistes ne doivent pas lâcher, c’est sur la remise en cause de la propriété capitaliste des grands moyens de production et d’échange, sur l’organisation de secteurs coopératifs dont les prémices existent déjà , y compris dans l’agriculture, le commerce, voire les professions libérales.

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