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Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi !

Pour que le nouveau Front Populaire dure !
Vendredi 28 juin 2024 — Dernier ajout lundi 1er juillet 2024

Un article de Marie-Christine Burricand titre « se rassembler sans masquer les questions posées » et un autre article de PAM insiste surla destruction des repères essentiels.

Partant de ces deux articles, je veux vous faire part de mes préoccupations.

L’article 5 du préambule de la Constitution indique que : « Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. » . Droit et devoir doivent être placés sur le même pied d’égalité.

Le plein emploi arrive, rabâche MACRON. Or, « France travail » donne au 1er trimestre 2024 6.158.900 demandeurs d’emploi, ce qui fait, compte tenu que certains ont une activité réduite, environ 4.471.00O chômeurs à plein temps sans compter ceux qui, ne sont pas inscrits.

En fait, la crise que nous vivons est principalement provoquée par le chômage et la pauvreté et leurs conséquences négatives sur les droits des salariés ayant encore un emploi, ainsi que le développement de l’assistanat que de plus en plus de salariés trimant pour un salaire de misère supportent de moins en moins. Par exemple, l’écart entre les aides diverses que peuvent percevoir ceux qui sont au RSA et le niveau de rémunération des salariés gagnant tout juste le SMIC est si faible que de nombreux assistés ont tendance à ne plus rechercher du travail et ceux aux salaires miséreux d’être exaspérés par l’attitude des premiers.

Petit à petit, pendant des décennies, des propositions tendant à seulement soulager les licenciements, le chômage et la précarité des emplois, sans réellement s’attaquer aux racines du mal, ont pris le dessus laissant, au bout du compte, la voie libre à une idée des plus dangereuses, celle d’un revenu minimum d’existence déconnecté de toute activité professionnelle, encourageant nombre de citoyens à rester assistés.

Tant que nous resterons englués dans une démarche de traitement social du chômage et de la pauvreté, la situation actuelle perdurera et s’aggravera et l’extrême droite en profitera.

Le chômage détruit tout sur son passage : l’être humain, le travail et le tissu social et économique ; de partout, mais plus encore dans les banlieues urbaines. Le chômage détruit ceux qui le subissent directement mais touche aussi les salariés ayant encore un emploi. Sur ce fond, la tendance de certains à s’en prendre à ceux qui ont encore un petit quelque chose devient une réalité dramatique. C’est ainsi que l’on oppose le fonctionnaire au salarié du privé, le salarié pas trop mal payé au salarié sous-payé, les retraités aux salariés en activité, les cadres aux ouvriers, les français aux immigrés. Tout cela profite au RN.

Nombre de citoyens se réfugie dans l’assistanat et abandonne toute idée de retrouver ou de rechercher un emploi, vu notamment le peu d’écart entre le niveau monétaire de cet assistanat, tous moyens confondus, et celui des salaires généralement proposés. Cette situation crée un malaise profond entre ceux qui se lèvent 5 à 6 jours par semaine pour aller travailler souvent pour un salaire de misère et les autres assistés dont quelques uns n’hésitent pas leur dire « tu vas travailler pour moins de 1.400 euros par mois alors que moi j’empoche 2.400 € en tant que guetteur ou 6.000 € en tant que vendeur » !

Il est urgent de passer du financement au rabais du chômage et de l’assistanat au financement du plein emploi stable correctement rémunéré. Pour ce faire il faut changer les règles du jeu et les schémas de pensée.

Une politique économique et sociale nouvelle, en rupture complète avec ce qui se fait depuis des décennies, s’impose, avec comme priorité des priorités LE PEIN EMPLOI correctement rémunéré. Les coûts sociaux du chômage et de la pauvreté en France représentent au moins 450 milliards d’euros par an sont une partie pourrait être utilisée pour le plein emploi correctement rémunérée.

Créer 5 millions d’emplois à temps complet dont 500.000 dans la FP, augmenter les salaires et les retraites de 200 euros bruts par mois et engager un programme de grands travaux de 200 Mds€ sur 5 ans représenteraient au bout du compte, déductions faites des économies liées à l’élimination du chômage et de la pauvreté, ainsi que des recettes nouvelles, une dépense d’environ 90 Mds€ par an uniquement dans le secteur privé. De plus, cela permettrait de renflouer les caisses de la SS et de réduire les déficits publics d’environ 100 Mds€ par an.

En la matière, une étude chiffrée de l’association « objectif plein emploi » que je représente peut-être communiquée à toutes personnes qui m’en feraient la demande.

Cela dit, où trouver 90 Mds€ dans le secteur privé et semi public ? En fait, peu de citoyens imaginent la masse de profits existants dans notre Pays.

De source officielle, sur un demi-siècle les profits bruts représentent en moyenne 655 Mds€ par an dont 443 Mds€ par an sur les dix dernières années concernant les seules SNF et SF.

Or, l’essentiel de ces profits ne va pas à l’investissement mais à la financiarisation. En 2022, derniers chiffres publiés à ce jour, pour 763 Mds€ de profits bruts, les revenus de la propriété se sont élevés à 800 Mds€.

Oui, il convient vraiment de faire autre chose et autrement que ce qui se fait depuis des décennies si nous ne voulons pas que, comme en 1936, le Front Populaire ne dure que moins de 30 mois et meurt avant les Présidentielles de 2027.

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