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Informations sur la grève en Grèce

traduit pour changement de société par Danielle Bleitrach
Dimanche 7 mars 2010

Toutes les manifestations massives organisées par les forces de classe jeudi après-midi dans 62 villes comme la grève 24h/24 organisée par le PAME vendredi, 5 mars ont connu un grand succès.

La mobilisation immédiate des organisations de classe a été une réponse forte à l’annonce des nouvelles mesures réactionnaires qui imposent des coupes sévères et entament une grande attaque contre le revenu des couches populaires.

Les forces de classe ont mis en lumière l’effort coordonné du gouvernement social-démocrate avec le ND libéral, le nationaliste le LAOS, l’opportuniste SYN/SYRIZA,et les directions du GSEE et de ADEDY pour dissimuler le fait que les nouvelles mesures sont le résultat de la stratégie du capital, qu’elles sont permanentes et touchent tous les travailleurs.

Des dizaines de milliers de manifestant ont submergé le centre d’Athènes et celui de dizaines d’autres villes en protestant contre les diminutions de salaires et de pensions(retraites), les diminutions de 30 % sur les bonus De-Noël-de-Pâques et les allocations de vacances, l’augmentation radicale de taxes sur toutes les catégories de produits et de service et particulièrement sur les produits de consommation populaire.

A l’annonce des mesures, les fédérations et les syndicats de classe qui sont regroupés dans le PAME ont appelé à une lutte pour vendredi, le 5 mars. En même temps sous la pression de la réponse immédiate de PAME qui a appelé une grève 24h/24, les directions compromises de GSEE et ADEDY ont appelé à des arrêts de travail de 3 heures et de 4 heures. De cette façon, ils ont prouvé concrètement qu’ils cherchent à endormir l’esprit militant des travailleurs. Nous voudrions seulement mentionner que la direction jaune d’ADEDY avait initialement appelé à une lutte pour le 16 mars alors que le vote sur les mesures anti-couche populaires intervenait le vendredi 5 mars.

L’appel du PAME à une grève de 24h/24 avait un grand impact. Les fédérations, les Centres de travail et les syndicats de base de classe ont joué un rôle dirigeant dans l’organisation de la grève. Il est remarquable que les directions des syndicats de salariés dans les transports en commun d’Athènes qui suivent traditionnellement la ligne et les formes de lutte de GSEE et ADEDY ont été forcées à appeler à une grève de 24h/24 qui a paralysé le transport dans la capitale. La même chose est arrivée avec une série de syndicats de base qui n’appartiennent pas au PAME. Le syndicalisme jaune a été de nouveau isolé. Dans des moments critiques les masses ouvrières ont eu confiance dans les forces de classe du PAME pour l’organisation de la lutte.

Depuis l’aube de vendredi forces de classe ont organisé des piquets de grève en transformant les lieux de travail en ghettos inacessibles en permettant aux ouvriers de se mettre en grève, en défiant l’intimidation des employeurs et en participant massivement à la grève. Le gouvernement de social-démocrate, soutenu par le parti d’extrême droite le LAOS, a fait voter les mesures tandis que des dizaines de milliers de grévistes issus des rangs de PAME encerclaient l’immeuble du Parlement.

Le groupe parlementaire de KKE a abandonné la procédure de discussion dans le Parlement considérant que la chambre n’était pas légitime pour discuter de tels projets de lois hostiles à la classe ouvrière.

La Secrétaire général de KKE, Aleka Papariga, a salué le rassemblement de grève et elle a expliqué la position de KKE étant entendu que : "Il n’est pas juste de discuter un projet de loi qui est clairement contre les intérêts des ouvriers et constitue le prélude à de nouvelles mesures. (…) A ce moment dans le Parlement toute discussion serait tragique pour les travailleurs et donc nous nous battons pour qu’un tel projet de loi ne soit mis en cours de discussion. tandis qu’ on discute au Parlement il y a une majorité qui vote pour que cela soit.

Ainsi, aujourd’hui, Cela ne suffit pas de voter « Non » à un projet de loi, ça ce peut être relativement facile et ça peut arriver quand le mécontentement des couches populaires monte pour mieux manipuler le peuple. Comment obtiendrez vous un OUI à ce que vous exigez et ce que vous revendiquez. C’est ce qui importe en réalité . (…) Il y a un slogan qui est toujours valable : le Peuple, les ouvriers, les salariés, les travailleurs, doivent tous prendre leur sort en main ; maintenant comme opposition, ou demain comme classe au pouvoir. "

Il sera donné trés vite une autre réponse militante , lundi, par les manifestations massives organisées par le PAME et la Fédération de Femmes grecques pour la Journée internationale des femmes. Après les événements récents ces démonstrations acquièrent un nouveau contenu. En même temps, le PAME organise une nouvelle grèvenationale mardi, le 11 mars.

Voir en ligne : http://inter.kke.gr

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