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Conférence régionale Rhône-Alpes du 14 novembre

Intervention de Marie-Christine Burricand

Dimanche 15 novembre 2009

Intervention de Marie-Christine Burricand, membre du Conseil National, conseillère générale

Il y a une arlésienne dans ce débat, celle d’une liste de large rassemblement présentée par le PCF , ouverte et conduite par un communiste. Cette proposition n’est ni dans le rapport, ni dans les discussions, ni dans le sondage mis à notre disposition.

Quand les communistes ont-ils décidé qu’ils ne présenteraient plus de candidats sous leur couleur aux élections ? Jamais à ma connaissance.

Du coup, le doute est largement permis sur l’offre nationale du Front de Gauche, de quoi s’agit-il exactement ?

S’agit-il de sortir de l’alliance obligée avec le PS dont beaucoup de communistes ne veulent plus et de construire les conditions d’une gauche de gauche, de combat, avec la remontée de l’influence du PCF, occupant l’espace libre aujourd’hui pour la trans formation révolutionnaire, pour un PCF populaire, comme l’ont montré les élections municipales et cantonales de 2008 ?

Ou bien est -on en train de réaliser ce que réclament depuis plusieurs années certains communistes, l’alliance de la gauche de la gauche pour aller vers une nouvelle force politique sans le dire ?

Ou est-on tout simplement dans une démarche opportuniste, la recherche d’une solution à court terme qui viendra finalement au second tour au secours d’un PS en difficultés ?

Je prends date et je donne rendez-vous : Yaura t-il des candidats du PCF aux législatives et à la présidentielle de 2012. J’invite en tous cas les communistes à y travailler, pas avec le Front de gauche, mais avec le PCF.

Je note notre incohérence sur le bilan des régions que nous dirigions avec le PS. Nous savons d’expérience que le bilan profite ou pénalise d’abord la majorité de la majorité sortante. Vouloir positiver le bilan et partir avec le front de gauche, c’est brouiller les pistes. Comment parler de rupture quand nous reconduisons pour l’essentiel les sortants sans même mixer avec des candidature nouvelles ? Je note que le Front de gauche, c’est une double soustraction : moins d’élus communistes et moins pour l’influence du PCF qui ne se mesurera pas.

En conclusion : Les communistes doivent pouvoir se prononcer sur tous les éléments, donc sur la possibilité d’une liste de large rassemblement présentée par le PCF Dans tous les cas, une tête de liste PCF ancrée dans la bataille contre la réforme des collectivités locales et pour la souveraineté nationale et une majorité nette membres du PCF sur la liste.

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