Après avoir battu Le Pen, adhérez au parti communiste pour vous donner de la force face à Macron !

La centrale de Fessenheim est arrêtée, nous condamnons cette décision !

Communiqué du PCF du 1er juillet
Vendredi 3 juillet 2020 — Dernier ajout mercredi 24 mars 2021

Sous le prétexte simpliste que la Centrale de Fessenheim est la plus âgée du parc, la France va devoir se passer d’une puissance de 1800 MW sans qu’aucune source pilotable de remplacement ne soit mise en service. Or, cette centrale, ayant reçu l’autorisation de fonctionner 10 ans de plus (jusqu’en 2027) par l’Autorité de Sûreté Nucléaire contribue à garantir la fourniture d’électricité en France et en Europe en participant à la stabilité du réseau.

L’âge d’une centrale n’est en rien un indice de sa capacité à produire dans de bonnes conditions de sûreté, dès lors qu’elle fait l’objet de contrôles réguliers. En Suisse, les autorités nucléaires ont prolongé à soixante ans la durée de vie des centrales dont celle de Beznau, mise en service 10 ans plus tôt que Fessenheim.

Fessenheim est très largement amortie et fournit une électricité à faible prix de revient. Elle contribue, au sein du mix énergétique bas carbone (nucléaire et ENR), à la sécurité d’approvisionnement de la France et de l’Europe.

Sur le plan social, ce sont des milliers d’emplois directs et induits dans le tissu économique au voisinage de la centrale qui sont impactés sans réels engagements en termes de reconversion à ce jour.

L’arrêt de la centrale engendrera l’émission supplémentaire de 4 à 6 millions de tonnes de CO2 par an, alors que pour contenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5°C, le monde devrait parvenir à la neutralité carbone, nécessitant un effort considérable de réduction des émissions d’ici les dix prochaines années. Pour cela, le GIEC (Groupement International d’Etude sur le Climat) reconnait que le nucléaire est une option incontournable.

Aujourd’hui, c’est toute l’Europe qui doit s’interroger sur son devenir énergétique. Soleil et vent sont intermittents et nécessitent d’être adossés à d’autres productions d’électricité pilotables. Sans le nucléaire, ces autres sources seront surtout les hydrocarbures ou le charbon, comme cela se produit en Allemagne, ce pays qui, parallèlement à l’arrêt de Fessenheim, s’apprête à mettre en service une nouvelle centrale à charbon de 1100 MW à Datteln (en plus des 84 en fonctionnement…).

Le nucléaire civil constitue, pour le PCF, un atout pour le pays qui doit être conforté et développé pour participer à relever les défis du changement climatique.

Le PCF réaffirme sa volonté d’un nucléaire sûr, sous contrôle public et citoyen, au sein d’une filière énergétique diversifiée, décarbonée sous maitrise publique.

Documents à télécharger

Revenir en haut