La mobilisation a été forte à Vénissieux, comme nationalement, la plus forte depuis 1997, mais il reste 42% d’abstentionnistes.

Le nouveau Front Populaire dépasse 60%, le meilleur résultat de la gauche depuis l’élection en 2012 du socialiste qui deviendra macroniste, mais encore loin du score de 1981 (72%).

Vénissieux apporte ainsi une contribution décisive au résultat de Idir Boumertit, près de la moitié de ses voix, compensant les résultats serrés de Feyzin ou Saint-Priest, et l’avance de l’extrême-droite à Corbas. Il reste quelques jours pour assurer la victoire de la gauche unie le 7 juillet prochain à Vénissieux. Il y a encore plus de 1000 électeurs de gauche du premier tour de la présidentielle 2022 à mobiliser à Vénissieux, et encore plus à Saint-Priest, un terrain essentiel de la bataille du second tour.

Il faut mobiliser d’autant plus que l’extrême-droite retrouve à Vénissieux son niveau élevé des années 1995 avec près de 4000 voix. C’était l’alerte qui avait conduit la ville à une enquête retentissante sur le vote FN, et a engager une bataille déterminée contre l’extrême-droite.

De nouveau, nous faisons face au risque de l’extrême-droite, qui divise notre peuple en lui faisant croire que son ennemi est son voisin, tout en laissant tranquille les 500 plus grandes fortunes qui en France sont passés de 200 milliards à 1200 milliards en 10 ans !

Les communistes de Vénissieux avait proposé aux autres forces de gauche en février dernier une rencontre pour rassembler les Vénissians contre l’extrême-droite. Cela n’a pas été possible. Nous avons proposé dans la campagne un comité local du Front Populaire contre l’extrême-droite et la guerre, cela devient vital !

Dimanche 7 juillet, nous pourrons faire un député RN de moins en élisant Idir Boumertit pour le Front Populaire, mais dès le lendemain, il faut nous relancer la bataille pour l’unité du peuple face à tout ce qui le divise.