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Le tour de France de la santé…

Jeudi 15 février 2018

Le maire de Vénissieux et les élus communistes de Vénissieux au conseil de métropole ont participé au tour de France de la santé des députés et sénateurs communistes de passage à Lyon ce lundi 12 février. Une journée chargée avec rencontres dans trois hôpitaux publics (Vinatier, l’EHPAD Pierre Garaud, et Henry Gabrielle menacé de fermeture), et une rencontre à la bourse du travail en soirée avec près de 200 personnes.

C’est un choix ancien des députés communistes de concevoir leur travail en lien avec ceux qui travaillent, ceux qui vivent les conséquences des politiques publiques… Au moment où partout, la colère monte dans le système hospitalier confronté depuis des années à la rigueur budgétaire, c’est à dire à l’austérité, aux suppressions de lit, restructurations, fermetures de maternité, les députés communistes viennent écouter ceux qui luttent pour défendre l’hôpital public, ceux qui le font vivre au quotidien dans des situations parfois inextricables.

Les témoignages se sont succédé toute la journée, de soignants, de patients, de familles de patients, de responsables, de syndicalistes. Tous décrivent une situation d’urgence qui devrait conduire à mettre en cause les politiques publiques et ceux qui les portent.

Rencontre à l’hopital Henry Gabrielle
de très nombreux patients ou famille de patients, des soignants, infirmières, aides-soignantes… des militants, les témoignages auraient du être filmés tellement ils faisaient vivre l’histoire de l’hopital, de ses équipes, de l’état d’esprit qui unit patients et soignants…

Pendant ce temps, la Ministre Buzin et le gouvernement poursuivent les politiques de droite et de gauche des ministres Bachelot et Touraine. Ils accélèrent la destruction de l’hôpital public avec une réduction de 4 milliards € du budget santé dont plus de 1 milliards € de moins pour les hôpitaux. Bien sûr, dans les médias, ils nous parlent des difficultés des patients, des soignants, mais toujours pour justifier les restructurations, et imposer la contrainte budgétaire, parfois en manoeuvrant comme cette rallonge de 50 millions bien dérisoires quand ils viennent de supprimer un milliard !

Tout le monde sait que cela va aggraver la situation des personnels et la sécurité des patients, alors même que les soignants lancent partout des cris d’alarme.

Regardez ce reportage choc de 3 mn sur les urgences de l’hôpital de Creil, avec l’interview de Loïc Pen médecin chef du service ! La plupart des hôpitaux publics vivent une situation comparable. Révoltant ! Combien de temps allons-nous supporter que l’on étrangle financièrement les hôpitaux publics ?

Les députés ont insisté sur l’importance de faire remonter l’expression de tous les acteurs de la santé, pourquoi pas vers des assisses régionales, puis nationales. On sait que le secteur de la psychiatrie organise ses états-généraux…

Le choix politique de Macron et ses amis est clairement de détruire jusqu’au bout le principe de l’hôpital public et de la sécurité sociale, c’est à dire le principe du droit à la santé garantie par la solidarité nationale. Ils développement partout les hopitaux privés qui se concentrent sur ce qui est rentable, où sur la clientèle fortunée, en laissant au secteur public maintenir le reste dans de mauvaises conditions…

Il faut que les exigences populaires s’expriment dans l’unité entre patients et soignants du secteur public comme du secteur privé, de la médecine de ville, des spécialistes, et de l’hopital !

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