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Les communistes à l’offensive !

Jeudi 1er mai 2008

Les résultats des élections municipales et cantonales apportent une réponse à au moins deux questions.

La droite et le gouvernement ont été sanctionnés et ont perdu de nombreuses villes et cantons. Ce rejet populaire de la politique sarkozienne qui apparaissait triomphante il y a un an, est une bonne nouvelle.

Ces élections ont confirmé ce que de nombreux militants communistes affirment depuis plusieurs années face à une direction majoritairement liquidatrice : le PCF reste une force politique porteuse d’avenir que les citoyens n’hésitent pas à utiliser pour résister face à la droite, une force capable de conquérir ou reconquérir villes, cantons et influence électorale. L’engagement et l’unité des militants ont été déterminants pour obtenir ces victoires et progrès.

Cette situation nouvelle place à l’offensive tous ceux qui veulent faire vivre une force et un projet révolutionnaires en France. Dans nombre d’endroits, les communistes ont su faire du vote communiste l’arme du monde populaire contre la droite. Il faut avec la même détermination et le même souci de rassembler, convaincre et agir pour que le PCF vive et se renforce.

Car si les résultats indiquent la bonne résistance du PCF, ils comportent aussi des défaites douloureuses : Calais, Aubervilliers, le Conseil général de Seine -Saint-Denis, Montreuil… sans oublier le nombre important de cantons où nous ne présentions pas de candidats. Comment ne pas voir le très grand nombre de villes ou le PS – et les verts – ont cherché à nous faire perdre quitte à se faire élire par la droite ? Alors que nous avons accepté sans grande résistance les diktats de nos partenaires – villes communistes perdues en 2001 dans lesquelles nous laissons la tête de liste au PS, ouverture des listes de gauche au Modem, élus communistes en moins comme à Lyon ou Saint-Priest – faisant de notre place, même réduite dans les institutions, un sésame qui primerait sur tout le reste. A renoncer ainsi trop souvent à exister par nous mêmes, nous finissons parfois par ne plus exister du tout.

Et que de temps perdu avec les impasses qu’ont été "la gauche plurielle", les collectifs antilibéraux et les "expérimentations pouvant aller vers une nouvelle force politique", impasses qui ont contribué à brouiller notre identité et accréditer notre inutilité comme force politique. Le congrès du PCF qui se tiendra en décembre 2008 doit rompre avec ses stratégies mortifères et dire "Stop au renoncement". Faire vivre et renforcer le PCF, c’est l’idée qui aujourd’hui mobilise et rassemble le plus grand nombre de communistes.

Face à la baisse du pouvoir d’achat, à l’attaque contre les droits des salariés, la santé et la retraite, l’école, les allocations familiales, la colère monte ainsi que la conscience que cette politique est celle d’une classe qui détient l’essentiel de la richesse.

Ce chantier n’est pas celui de l’alternance mais celui de la lutte des classes, de la nécessité de s’organiser pour être plus fort, du renforcement de la force révolutionnaire au cœur des quartiers populaires et des entreprises, de la reconstruction de l’organisation, celui du rassemblement de toutes les forces intéressées au changement de société pour battre la droite et le patronat.

A l’offensive, camarades !

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