Après avoir battu Le Pen, adhérez au parti communiste pour vous donner de la force face à Macron !

Marseille : « Marchons contre la criminalité et pour l’avenir de la jeunesse »

Violences : le PCF met ses propositions sur la table
Lundi 12 juin 2023

Le débat sur la sécurité se poursuit dans toutes les sections communistes des villes populaires. Après la visio-conférence organisée en plein confinement par les communistes de Vénissieux en 2021, l’appel lancé par les communistes de Marseille fin 2022, un collectif d’habitants et d’associations des quartiers de Marseille organisaient ce 10 juin un rassemblement devant la mairie de Marseille sous le titre « Marchons contre la criminalité et pour l’avenir de la jeunesse »

Voici le tract des communistes de Marseille avec leurs propositions et l’article du journal la marseillaise

tract des communistes de Marseille pour le rassemblement du 10 juin

ASSASSINATS - DROGUE - ARMES - MAL VIE Le droit au bonheur pour les habitants des quartiers populaires

La violence, les trafics gangrènent nos quartiers, nos cités, endeuillent et détruisent des familles. Nos enfants sont traumatisés. Il est temps du dire ça suffit !!

Le gouvernement Macron casse les services publics, l’emploi et la vie des gens. Deux ans de plus au travail pour les uns c’est deux ans de chômage de plus pour les jeunes. La République n’est plus présente dans les quartiers, à nous tous et toutes de crier haut et fort que nous sommes, avec nos enfants partie intégrante de la République de ce pays.

Ensemble nous pouvons changer notre quotidien si nous nous rassemblons pour reprendre en main notre vie. La violence et les trafics ne sont que les conséquences de choix politiques qui privilégient toujours les profits au détriment des besoins humains.

Partout la République doit réinvestir quartiers, cités, villes et villages avec les services publics, l’édu- cation, l’emploi, les loisirs et la culture. Partout la vie doit primer sur la mort.

Partout la solidarité et le respect de l’autre doit l’emporter sur l’individualisme et le chacun pour soi.

10 propositions pour des jours heureux

  • La mise en place d’un plan « Un été heureux, des vacances pour tous » en direction des enfants des quartiers populaires (sorties, colonies, centre aérés…)
  • Des moyens exceptionnels pour les Centres Sociaux et les structures culturelles.
  • L’embauche immédiate de travailleurs sociaux, d’éducateurs spécialisés pour un meilleur suivi des familles et des jeunes
  • Le relogement, hors site, et sous l’autorité du Préfet, des familles de victimes d’homicides
  • Le désenclavement des quartiers et cités par des moyens de transports urbains adaptés
  • L’arrêt immédiat, de toutes les fermetures de services publics, des suppressions d’emplois et la création massive d’emplois
  • Le renforcement des services de police d’investigation antistup - de lutte contre le crime organisé et le grand banditisme
  • Le renforcement en moyens humains et techniques des services douaniers
  • La création d’un fond alimenté par les saisis des avoirs provenant des trafics, au profit quartiers et cités populaires.
  • Une table ronde sous l’autorité du Préfet avec l’ensemble des collectivités, des acteurs publics, élus, habitants, associations, pour mettre un terme aux trafics et de à la violence par des mesures immédiates et à long terme.
Les élus et militants communistes des 2e, 3e, 13e, 14e et 16e arrondissements de Marseille demandent au préfet de région l’organisation d’une table ronde en toute urgence. Photo M.G.

Près de vingt morts par balles dans les quartiers Nord depuis le début de l’année appellent une mobilisation en urgence. Pour les communistes des 2e, 7e et 8e secteurs, le constat est fait, les responsabilités sont claires et ils exigent une table ronde pour une réponse globale et d’envergure.

Myriam Guillaume /

Bouches-du-Rhône /

19/05/2023 | 06h21

Trop de morts et toujours concentrés sur les mêmes territoires. Les plus précaires, les moins dotés en transports, emplois et services mais les plus denses en population avec le plus de logements dégradés. Pas de fatalité, mais une injustice de traitement. Un constat partagé par les communistes des sections présentes dans les quartiers populaires, et qui n’a que trop duré.

Réunis dans le local de la section du 3e arrondissement au cœur de la Belle de Mai, ils ont dressé un bilan implacable de l’échec des politiques « capitalistes, austéritaires et ultra-sécuritaires » menées depuis des décennies. De quoi « fabriquer des zones ghetto où la violence touche de plus en plus de jeunes, de plus en plus jeunes et de plus en plus au hasard », souligne Ariane Lombardi qui est intervenue place du colonel Fabien au conseil national du PCF « pour une prise de responsabilité de la direction nationale ». À commencer par l’urgence à répondre « aux besoins sociaux de plus en plus criants », estime Jean-Marie Angeli, qui accuse « la disparition des services publics de proximité avec des humains » au profit « du service low cost et numérisé des Maisons France services, un détachement de l’État de ses missions ».

Réagir collectivement

Également en cause, des services de transports pensés pour « isoler les quartiers », souligne Joël Dutto qui bataille pour un prolongement du métro jusqu’au bout du 15e. Ou la transformation des services douaniers en peau de chagrin favorisant « une fraude presque légale avec des frontières passoires pour l’économie, les armes et les drogues, tout en instaurant un contrôle des migrants », dénonce Marie-Josée Cermolacce.

Habitants des quartiers populaires, « qui portent avec responsabilité leur engagement politique », ces communistes marseillais entendent ainsi témoigner de leur soutien aux familles qui souffrent de vivre prisonnières des trafics. Mais, précise Mireille Chessa, pas question « de se contenter d’exprimer notre compassion dans les marches blanches ». Ainsi, au Sénat, à l’Assemblée nationale, les communistes interpellent. Et sur le terrain, « on met les mains dans le cambouis », précise Aimé Musto, responsable de section. « Nous demandons une table ronde sous l’autorité du préfet avec l’ensemble des collectivités et des acteurs publics », synthétise Marion Honde, pour organiser « un retour de la République dans nos quartiers avec des services publics de proximité ». Ils exigent notamment de Christophe Mirmand qu’il « prenne des mesures fortes auprès des bailleurs sociaux pour permettre le relogement des familles de victimes ». Mais il s’agit aussi pour ces élus de « redonner au plus vite les moyens financiers et humains à la prévention spécialisée, ainsi qu’à la police et à la justice ». Ils proposent encore que « l’argent saisi par la police et la douane alimente un fonds pour un réinvestissement des services sociaux dans ces quartiers ».

Pour appuyer ces requêtes urgentes, ils réitèrent l’appel lancé en décembre 2022 pour « organiser avec les habitants, les collectifs, les associations ainsi que les syndicats et les partis progressistes, une action publique définie ensemble ». Une invitation à chacun à défendre le droit pour tous à vivre tranquillement et dignement. Une réunion publique est d’ores et déjà organisée avec le collectif Conscience samedi 20 mai à 10h, 11 avenue de Château-Gombert dans le 13e arrondissement.

Voir en ligne : article du journal la marseillaise

Documents à télécharger

Revenir en haut