Après avoir battu Le Pen, adhérez au parti communiste pour vous donner de la force face à Macron !
Assemblée de communistes de Vénissieux

Salaires, Pensions, Allocations.. pour le droit de vivre dans la dignité !

pour rassembler le peuple
Dimanche 30 septembre 2012 — Dernier ajout samedi 19 décembre 2020

3 mois après les élections législatives, il faut revenir sur les résultats pour comprendre les difficultés de la mobilisation sociale. Car ce n’est pas seulement que les Français laissent sa chance à Hollande qui peut expliquer la faiblesse des mobilisations contre les restructurations dans l’automobile,

La situation politique, du résultat des élections aux difficultés de mobilisation actuelles

  • un résultat qui n’est pas bon bien sûr dans ses conséquences, mais dont il faut mesurer la force potentielle… MP fait 22,5% là le parti seul en 86 faisait 24,7% et ou andré faisait 27,6% en 93 après 8 années de maire, sachant qu’en 20 ans, le parti au plan national a perdu dans ses villes historiques en moyenne 1/3 de ses voix depuis la fin des années 80 !
  • de même, c’est vrai que la campagne a été courte, écrasée par le poids des présidentielles, mais j’en tire la confirmation de ce que beaucoup avait dit dans la consultation des communistes pour le choix du candidat, il n’y a pas de sauveur supreme, et la seule réponse communiste au piège de la présidentielle, c’est la bataille militante, le refus du spectacle médiatique, donner au vote présidentielle d’abord le sens d’un NON aux institutions porteur de la colère pour une autre société, dégagé de l’illusion qu’une telle élection peut apporter une réponse aux urgences sociales.

C’est important de mesurer le rapport de forces réel issu des élections, sinon on ne comprend pas les difficultés de mobilisation sociale actuelle. Car si la campagne de Mélenchon a paru extraordinaire dans ses grands évènements, elle peut faire croire qu’il y a un mouvement social du niveau potentiel du Front Populaire. Or, on voit que c’est dur, de PSA à la bataille contre le traité, la mobilisation est faible. C’est en fait ce que disent les résultats des présidentielles, le total PC + EG passant de 14,1% en 95 à 13,8 en 2002 et donc que les 13,1 en 2012 qui bien sûr progresse sur le fonds atteint en 2007 mais marque encore un affaiblisement… malgré la crise qui bouscule et détruit tant du quotidien de millions de familles. Et à l’intérieur de cet affaiblissement des votes qu’on peut appeler anticapitaliste, le vote communiste dans les régions historiques du monde ouvrier comme le nord de la France est en recul encore plus marqué…

Je ne souligne pas cela pour revenir sur le débat du FG. Au contraire, je pense qu’on peut retrouver un accord large autour de l’idée que le Front de Gauche doit devenir un véritable Front Populaire, un rassemblement très large, qui sorte d’une alliance de partis (il y en a désormais 7 ou 8, chacun voulant bien sûr être reconnu ) et devenir une coordination souple de toutes les forces sociales, syndicats, associations, collectifs d’actions…

C’est donc important de nous redire ce qu’est le résultat à Vénissieux car certains mènent une bataille pour installer l’idée que le PS serait plujs légitime pour diriger la ville que les communistes. Il faut bien sûr tenor compte de cette bataille, que le PS peut effectivement tenter à Vénissieux ce qu’ils ont réussi dans de nombreuses villes noiontamment dans la RP depuis 20 ans, mais il faut d’abord affirmer notre propre décision, notre engagement… nous allons continuer l’histoire communiste de Vénissieux, nous avons 18 mois pour déployer en grand ce que nous avons fait pendant les 3 mois de campagne des législatives

Je veux donc redire pourquoi je pense qu’ils se casseront les dents, d’autant qu’on sait bien que cette décision ne dépend pas des socialistes de Vénissieux, malgré la hargne de certains contre nous, mais de la fédération et de Gérard Collomb, dont on a appris ce matin qu’il faisait le ménage dans la section PS de Vénissieux… et notre liste ne sera ni une liste communiste ni une liste FG, ce sera une liste de la ville populaire, rebelle…

Nous devons donc jouer de tous nos points d’appuis dans les 18 mois qui viennent pour créer encore une fois un évènement politique en 2014, la victoire d’un maire communiste dans une grande ville Française.

  • l’histoire de la ville, son identité rebelle, comme on dit… Il sera difficile de dire aux Vénissians pour une élection municipale qu’on leur propose un élu parachuté…
  • le résultat des législatives, 3000 voix, et une bataille ou nous avons fait l’expérience de notre capacité de mobilisation… Je pense que nous pouvons faire un effort d’organisation, changer de rythme, notamment pour notre expression avec notre journal à relancer, et que si nous accélérons progressivement dans une campagne autour de Michèle pour 2014, nous serons en situation de déjouer toutes les manœuvres politiciennes
  • notre engagement à mener une bataille politique d’ampleur contre la crise qui frappe dur.. 30% des Vénissians sous le seuil de propreté, sans compter ceux qui en sont proches et qui ont peur d’y tomber une bataille politique forte, qui doit à la fois
  • éclairer sur la nature des propositions réformistes en général et du PS en particulier, le fait qu’elles n’apportent même plus de pansements… et donc poser la question du changement de société, au fonds… ce qui à mon avis se joue d’abord dans les têtes sur la question de l’emploi, de l’industrie et donc de la nation dans le monde… ce qui conduit obligatoirement à affirmer à minima le refus des règles européennes, notre droit à défendre nos acquis
  • s’adresser aux abstentionnistes, à ceux qui ont de bonnes raisons de penser que la démocratie ne sert à rien, que les forces politiques sont soit dans l’extrémisme et l’idéalisme, soit dans les institutions
  • s’adresser à la partie du monde du travail qui n’est pas encore un électorat FN mais peut le devenir par hargne contre les injustices, contre la perte de souveraineté, contre la perte de repères républicains, a qui nous devons montrer a quel point le choix du FN joue contre les raisons profondes de leur colère, la détourne en fait contre des boucs émissaires pour laisser tranquille le système… de ce point de vue le FN c’est le comble du piège médiatique, de la distance entre la façade communicante et les choix de classe…

Et nous devons contribuer à un climat d’actions contre l’austérité, pour le pouvoir d’achat : les salaires, les pensions, les allocations ! Ce serait d’abord une bataille du parti, avec une pétition centrée sur l’unité de tous, du RSA qui se démène dans la survie aux techniciens face aux banquiers, du fonctionnaire dont le point reste bloqué à l’ouvrier à qui on impose du chômage technique…, une pétition qui serait le support pour organiser des collectifs de mobilisation et ferait vivre cette démarche de Front Populaire de manière concrète.

Documents à télécharger

Revenir en haut