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Violences fin juin 2023: pour un débat citoyen loin des polémiques

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Martes 5 de septiembre de 2023 — Última actualización Miércoles 6 de septiembre de 2023

Violences fin juin 2023: pour un débat citoyen loin des polémiques

Les violences du début d’été ont surpris, même si elles s’inscrivent dans une histoire ancienne. Beaucoup de militants, acteurs publics, travailleurs sociaux se sont interrogés sur ces évènements et leurs suites, les violences policières et leur place dans cette crise.

Si la violence policière initiale est incontestable, nous sommes nombreux à nous interroger sur ce qu’ont vécu les habitants des quartiers frappés par des violences, habitants des immeubles incendiés à St-Fons ou Villeurbanne, usagers des écoles, mairies, équipements publics vandalisés et parfois incendiés, simples habitants surveillant leur voiture ou leur bac poubelle…

On ne peut parler d’une «révolte des quartiers». C’est une petite minorité, même dans la jeunesse qui a contribué à ces violences dans un «jeu» ambigu avec la police, contre des services publics, et même parfois contre leurs voisins.

De fait, les violences policières, à Nanterre comme à Marseille, ne sont que des étincelles sur un terrain de violences dans toute la société et pas seulement par la police. Elles ne peuvent être banalisées parce qu’elles pervertissent le rôle de la police qui devrait d’abord être de protéger et de garantir le droit et la paix.

Les discours médiatiques dominants n’ouvrent pas au dialogue, à la compréhension pour agir utilement. Ni ceux de l’extrême-droite qui désignent l’ennemi intérieur pour diviser les milieux populaires, ni ceux qui ne parlent que des violences policières, masquant l’ensemble des violences subies par les milieux populaires et qui sont le terreau de la dégradation des relations sociales, de la montée de l’individualisme et des réseaux de trafics.

Quels liens entre ces violences policières comme déclencheurs et le terreau social de violence des quartiers ? Quels rôle des trafics dans le financement des milliers de mortiers et artifices comme dans l’arrêt rapide des violences ? Qui peut organiser l’attaque d’un train de marchandise comme à Givors ?

Les communistes de Vénissieux invitent militants, professionnels du secteurs social et éducatif, élus… à nous transmettre témoignages et commentaires. L’enjeu est pour nous de comprendre ce qui divise et ce qui peut unir les milieux populaires, et de se donner les arguments utiles pour empêcher leur glissement à droite, à l’extrême-droite.

Ce peut être aussi l’occasion de chercher comment construire une réaction populaire qui vienne des quartiers, comme une «marche populaire pour l’égalité», une action qui affirme le rôle politique des milieux populaires, leur volonté d’imposer leurs priorités… une idée qui pourrait partir de Vénissieux, comme en 1983…

écrire à pcf chez venissieux.org

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