1945 945 – 2025, à 80 ans, la Sécurité Sociale, créée par le Ministre communiste Ambroise Croizat, reste un cauchemar pour le capital. Grâce à elle, 600 milliards des richesses produites par les travailleurs échappent chaque année aux profits des entreprises, aux actionnaires et aux marchés.
Les Lois de Financement de la Sécurité Sociale n’ont de cesse de diminuer les dépenses nécessaires à la population tout en organisant le déficit par insuffisance de recettes.
Il est urgent de revenir au principe fondateur qui s’inscrit dans notre combat contre le capital et de rappeler que la Sécurité Sociale est un projet politique global, un projet de société et de civilisation révolutionnaire plus que jamais d’actualité.
Un projet social où chacun reçoit selon ses besoins et contribue selon ses moyens. Permettant ainsi de vivre dignement en faisant face à la maladie, l’invalidité, les accidents du travail ou les maladies professionnelles. Qui permet de bénéficier d’une couverture sociale quand on est au chômage, ou allocataire du RSA. Qui Assure un revenu à la retraite et apporte une aide pour élever ses enfants."
Un projet économique avec un financement par la cotisation calculée sur la base du salaire brut et pris directement sur les profits.
Un projet démocratique : parce qu’elle est financée par la cotisation, c’est-à-dire la mise en commun d’une partie de la valeur ajoutée par le travail des salariées, d’une partie de ce que la bourgeoisie rêve de garder en exploitant les salariées, la Sécurité Sociale doit légitimement être gérée par les travailleurs et travailleuses.
Son avenir se conjugue avec la transformation du travail vers l’émancipation : travailler moins pour travailler toutes et tous, se former afin de produire mieux, intervenir dans les choix de gestion en vue de se libérer de la finance et de préserver la planète.