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Veninov toujours menacée…

Mobilisation pour notre industrie…

Dimanche 6 mars 2011

Près de 200 personnes pour le rassemblement de soutien aux travailleurs de l’usine Veninov menacée. Les interventions combatives des délégués syndicaux CGT et CFDT, du député et du maire communiste, ont montré que le mouvement prend forme malgré le brouillard de promesses que les dirigeants du groupe diffusent depuis l’Allemagne…

Aucune lutte n’est facile. Parfois, le couperet est tombé, on sait que l’usine ferme et il faut une énergie fantastique pour tenir le coup, relever la tête et se dire qu’une lutte sociale peut imposer à un patron de revenir sur ce genre de décision.

Dans le cas Veninov, ce n’est pas le cas, et c’est pourtant tout aussi difficile, car on ne sait pas ce que veulent les propriétaires. Si devant la mobilisation en Décembre, ils ont payé les salaires, il a fallu de nouveau aller aux prudhommes en Janvier pour assure leur paiement, et il n’y a toujours aucune matière première pour produire…

André Gerin dira avec force que cette lutte concerne tous les salariés et les habitants du bassin d’emploi, que c’est un exemple de plus de la casse industrielle qui a conduit à la suppression de 800 000 emplois depuis 2 ans.

Michèle Picard poursuivra en appelant à la mobilisation des habitants et à l’élargissement du comité de soutien

Les délégués confirmeront à la fois leurs inquiétudes car les gros clients qui doivent renouveler leur contrat annuel ne peuvent évidemment que s’inquiéter, et à la fois leur colère devant un patron fuyant qui avait annoncé un investisseur en Décembre avant d’annoncer récemment un repreneur…

De fait, la question qui est posée dans les faits, mais encore peu dans les têtes, c’est bien de savoir s’il est légitime que le travail de 200 personnes avec les sous-traitants dépendent d’une décision d’un actionnaire lointain qui ne connait même pas l’usine !

Les communistes ont un rôle à jouer pour dire « l’usine nous appartient », mais il ne s’agit pas de le dire comme un slogan, mais bien comme une revendication que le mouvement populaire soit capable de porter et de concrétiser…

Au plan national, c’est bien sûr la question des nationalisations, mais dans la lutte, c’est le cœur de l’affrontement avec l’actionnaire. Le peuple est-il asse fort pour leur dire « dégage » ?

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