La dernière « COP » des gouvernements n’a rien fait, comme les précédentes, à part les performances médiatiques de grands dirigeants, et la noria de leurs avions et voitures. Que peut-on faire ? C’est un défi mondial immense, qui demande de véritables bouleversements, notamment dans les grands pays qui produisent leur électricité avec des énergies fossiles. En Europe, l’Allemagne et la Pologne.
Chacun est amené à réfléchir et à montrer sa volonté pour freiner cette catastrophe humaine possible.
En s’appuyant sur de nouvelles politiques de développement fondées sur la revalorisation du travail et la préservation de l’environnement qui associent enjeux sociaux et environnementaux, Vénissieux a mis en place de nombreuses actions visant à améliorer son impact sur l’environnement et le bien-être de ses habitants.
L’expérimentation du tri des déchets sur le marché des Minguettes, le développement des énergies renouvelables, l’expérimentation du « territoire zéro non recours », les actions en faveur de la biodiversité dans une ville verte, ou la contribution à la concertation préalable sur le T10 sont des exemples d’actions menées sur le territoire. Agir à Vénissieux, c’est réussir à lier les trois dimensions du développement durable ; économique, environnementale et sociale. C’est ce que l’on a voulu faire en 2017 en ajoutant à notre agenda 21, « Vénissieux 2030, humaine et durable », deux qualificatifs « solidaire et citoyenne ».
Car les inégalités sont partout dans les questions de consommation, de santé, de déplacement. Nous devons faire une large place à l’économie sociale et solidaire pour permettre à tous d’être acteurs dans des démarches solidaires, citoyennes et durables. Vénissieux veut s’inscrire dans une politique de développement qui corresponde aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Le conseil citoyen mis en place il y a quelques jours sera l’outil de la participation citoyenne à cette ambition.