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le mur et la pensée unique…

воскресенье 8 Ноябрь 2009

Ils nous en mettent plein la tête ! et ce matin, ils ont même décidé de nous faire une journée où toutes les radios du service public parlent d’une seule voie ! Une seule émission diffusée sur tous les canaux toute la journée… Symbole de la pensée unique qui célèbre une libération qui a enfoncée des centaines de milliers d’hommes et de femmes dans la misère et la violence sociale.

Pendant ce temps, les murs de la honte en Palestine ou au Mexique tuent en silence. Et les murs sanglants de l’argent se portent comme un charme… ce sont eux qui financent les célébrations !

L’évènement est d’importance. Les bourgeoisies mondiales célèbrent leur victoire. Elles avaient dès la fin de la deuxième guerre mondiale commencées à encercler le camp socialiste pour une longue guerre qui n’a pas été que froide… Pendant des décennies, des milliards ont été dépensés pour peser sur le socialisme, des dizaines de milliers «d’agents» sont intervenus dans la vie publique des pays socialistes. L’Allemagne de l’Est était bien évidemment en première ligne, à la fois par son niveau de développement qui pouvait en faire une vitrine du socialisme et par sa frontière.

La situation de Berlin partagée par les armées alliées (Staline aurait du laisser Eisenhower et Churcill à Hanovre ou Munich !) était évidemment une bombe à retardement que les puissances occidentales ont couvée pendant des décennies.

Si le rapport des forces en 1960 ne permettait pas aux puissances capitalistes d’intervenir militairement à Berlin, elles se sont par contre probablement frotté les mains devant la construction d’un mur qui ne pouvait que servir à transformer la défense du socialisme en confrontation entre états.

Cependant, ce n’est pas en 1961 que le socialisme s’est effondré, mais bien en 1989 quand Gorbatchev a déserté le combat communiste pour évoluer jusqu’à sa situation actuelle de publicitaire du capitalisme. L’interview de Egon Krentz paru dans l’huma est éclairante sur la dignité d’un communiste victime de cette restauration brutale du capitalisme que les médias célèbrent aujourd’hui.

Dans toute bataille politique, il y a les contradictions qui font bouger la société, il y a les forces sociales et politiques qui portent et sont portés par ces contradictions, et puis il y a les hommes et les femmes, la part irréductible du libre choix qui reste en toute circonstance la marque de notre humanité.

Dans les pires répressions staliniennes, des communistes sont resté communiste, cherchant les chemins souvent escarpés et bien cachés de l’aventure du socialisme. d’autres sont devenus serviles. Dans la guerre totale qui a ravagé les pays socialistes au tournant des années 90, beaucoup se sont révélés d’excellents serviteurs des nouveaux maitres. Les grandes fortunes russes sont souvent celles d’anciens du KGB ! Il faut donc parler de ceux qui ont continué à résister, à chercher, à comprendre, à s’organiser.

Chaque fois que les médias nous parlent de la chute du mur de Berlin, pensons à tous ceux-là , à cette majorité d’allemands de l’Est qui continuent à se penser «allemands de l’ex RDA», à ces communistes renaissants en Russie ou en Lettonie. Avec eux, ici comme là -bas, nous ferons tomber le mur du capital !

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