Barnier, Bayrou, Lecornu 1 et 2 et toujours la même politique Macron !

Le président Emmanuel Macron veut terminer son quinquennat avec une politique dure pour le monde du travail et les services publics, douce pour le capital et les plus riches, juteuse pour l’industrie de la guerre et l’armement.

Avec une suspension de la réforme des retraites jusqu’à fin 2027, le premier ministre a obtenu des parlementaires PS qu’ils ne votent pas la censure. Mais son budget reste le même que les précédents. Le capital et les plus riches sont épargnés, pas de retour de l’ISF, pas de taxe Zucman, pas de conditionnement des aides et cadeaux aux entreprises. Pourtant, depuis 30 ans, le patrimoine des 500 plus grands patrons a été multiplié par 14 !

Par contre une année blanche pour 2026, pas de revalorisation des minimas sociaux, pas de revalorisation des retraites. Remise en cause des 10 % d’abattement sur les pensions de retraite. La santé particulièrement impactée avec 7,1 milliards d’euros d’économies, les collectivités locales avec 5 milliards… la pauvreté, la précarité, les injustices continuent !

Faisons tout pour que cette suspension de la réformes des retraites, obtenu par la lutte, ne soit pas remise en cause au parlement, et pour obtenir son abrogation.

Refusons ce budget qui n’apporte aucune solution, ne permet pas de sortir de l’impasse démocratique, économique, sociale, politique dans laquelle est la France, ne permet pas de réindustrialiser, de développer les services publics, de redonner du pouvoir d’achat aux salariés, retraités, de créer les millions d’emplois nécessaires pour tous.

Pour répondre aux crises actuelles, il faut changer en profondeur les politiques prises depuis tant d’années par les gouvernements successifs. Il faut remettre en cause ce capitalisme prédateur, incapable de créer les richesses nécessaires au développement de notre pays, trop préoccupé à gaver ses actionnaires avec l’argent public. En 2024, 211 milliards d’aides aux entreprises sans conditions, alors qu’elles ont versé 73 milliards de dividendes et 25 en rachat d’actions pour soutenir la bourse…

Les assistés, ce sont eux ! Et à travers eux le capitalisme.

ne soyons pas spectateur, place à l’action !

Unie ou divisée, la gauche est faible, loin du rapport de force nécessaire pour faire reculer ce capitalisme et ceux qui le défendent, le construisent, au détriment du plus grand nombre.

Il ne suffit pas de coller des affiches « Macron dégage » et laisser espérer de nouvelles élections, d’autant plus que d’élection en élection, l’union des droites s’organise pour garder le pouvoir, de plus en plus avec l’extrême droite et ses idées.

Sans un mouvement social d’ampleur, plus fort que le 10, le 18 septembre et le 2 octobre, des élections ne feront qu’accélérer cette dérive à droite toute.

La France n’est pas condamnée à cette impasse capitaliste, à condition de se retrouver au travail et dans les quartiers, de construire pas à pas un autre rapport de forces en recréant des bases syndicales, des amicales de locataires, des associations de solidarité.

Le défi actuel, urgent, c’est l’organisation de l’unité populaire face à la crise de régime, à ce vaudeville parlementaire et gouvernemental sans intérêt pour nous.

Les communistes proposent à tous de travailler à cette organisation populaire. Ils se battront pied à pied au Parlement et partout en France pour arracher des victoires pour le pouvoir d’achat, la justice fiscale et sociale, le climat, pour une politique de paix et de progrès.