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L’alliance sur la base de l’anticommunisme primaire… minable…

Lundi 22 décembre 2014 — Dernier ajout mercredi 10 mars 2021

AU NOM DE L’AVENIR, par Georges Gastaud

Marchais n’est plus, ils débaptisent
Le parvis qui portait son nom.
Même au tombeau, un communiste
Fait peur aux cons et aux patrons !

Ils s’y sont tous mis de l’UMP aux « écologistes » pour prendre Villejuif la Rouge… mais non contents de cet exploit il leur faut effacer le passé de cette ville rouge et de l’un de ses enfants… Georges Marchais était une force de la nature et l’affronter tenait de l’exploit, mais il était dénué de véritable rancune si la bonne foi était mutuelle et si cela ne nuisait pas au parti qu’il avait en charge. J’ai toujours respecté la manière dont il était proche des exploités, des pauvres, des faibles, la manière dont il prétendait leur faire un rempart de sa force. J’aimais aussi la tendresse qu’il éprouvait pour Aragon, la manière dont il a assuré au vieil homme une aide discrète et amicale jusqu’au bout. Alors quand je vois ces gens oser effacer son nom, j’ai l’impression d’un temps qui se désagrège un peu plus dans la haine et le déshonneur… Ils n’auraient pas osé l’affronter vivant, ils crachent sur sa tombe…

C’était un homme superbement intelligent et un travailleur acharné, il était bon, attentif à la misère, respectueux des militants… Que cette bande de nains de toutes obédiences, ce ramassis de minables veuille effacer son nom de la mémoire de sa ville est une infamie, ils ne l’atteignent pas, il se rendent aujourd’hui un peu plus crasseux… Il semble qu’ils aient pris cette décision dans la foulée d’un renforcement de la police, tout un programme… Comme j’aurais aimé qu’il soit là et dresse sa haute silhouette, les toise de son regard bleu pour qu’ils se taisent, parce qu’ils l’auraient fermé, c’est sûr…

Je pourrais dire et tant dire en particulier comme ce chêne fut foudroyé, sa faiblesse était le cœur… Je n’ai qu’un regret que certains de ses camarades si serviles devant lui, le flattant dans ses travers, ne l’aient pas assez défendu, assez honoré sa mémoire, ce qui permet aussi à ces gens-là de se conduire aussi mal…

Peut-être faut-il faire oublier ce qui est dit de toute part encore aujourd’hui : s’il y avait un Georges Marchais, ils n’oseraient pas se conduire contre nous comme ils le font…

Danielle Bleitrach

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