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Repas rébublicain de Saint-Fons

Nous battre ou nous soumettre

Intervention de Youssef Sekour
Samedi 28 novembre 2009

Le traditionnel repas républicain de la section de Saint-Fons a connu cette année un franc succès avec une centaine de personnes présentes.

Convivialité et discussion politique ont fait bon ménage, d’autant que le cassoulet et le côte du rhône invitait à des échanges détendus.

Youssef Sekour, secrétaire de la section, a accueilli les participants.

Bonjour chers camarades,

Aujourd’hui impossible d’y échapper. La crise est sur tous les fronts. Pouvoir d’achat qui s’effondre, chômage, licenciements massifs, et chez les puissants de ce monde, un seul mot d’ordre : tout faire pour sauver leurs privilèges.

Et c’est ainsi que des centaines de milliards d’euros sont reversés aux banques et aux marchés financiers, grâce à la générosité des états, quand on sait que le prétendu déficit de la sécurité sociale est infime comparé à ces cadeaux royaux.

Devons-nous nous battre ou nous soumettre, et admettre que cette société sera un jour un système détenu par un groupe d’hommes au pouvoir, qui feront la pluie et le beau temps sur la planète, laissant les peuples crever peu à peu, les uns par la misère et la faim et les autres par la paupérisation.

Au niveau national, depuis qu’il est au pouvoir, le gouvernement dirigé par Sarkozy et la droite populiste, ont amplifié ses méthodes dictatoriales pour les appliquer à l’échelle de la République toute entière.

Autoritarisme pour étouffer la contestation sociale, après manipulation et mise au pas des médias, de la justice, renforcement des pouvoirs de police, tout cela dans un but : renforcer le capitalisme, en démolissant la démocratie sociale à la française, c’est-à -dire les acquis du Front Populaire et du Conseil National de la Résistance.

Ce même gouvernement, cherche la réforme des institutions territoriales et plus particulièrement de la taxe professionnelle. Si la suppression de celle-ci devait avoir lieu, les scénarios avancés laissent voir une augmentation des impôts locaux et donc une contribution plus importante de la part des ménages, qui connaissent déjà aujourd’hui bon nombre de difficultés. Si le désengagement de l’état a lieu, comment feront les communes qui sont déjà bien étranglées, auxquelles on promet que le principe d’autonomie financière serait respecté et le financement des services publics locaux mieux assuré.

La privatisation de la Poste a mobilisé près de 2 millions de citoyens qui ont voté contre, car ce n’est pas juste une entreprise qui distribue le courrier, ce sont des milliers de femmes et d’hommes qui travaillent au service de tous, qui entretiennent du lien social avec cette population victime de la mondialisation, qui risquent de perdre leur emploi et de grossir encore le nombre de chômeurs.

La fermeture de bureaux de poste dans certaines communes rurales sera vue comme une tragédie, avec pour nous un service revu à la baisse et certainement une augmentation des tarifs. Nous devons nous battre pour garder une des rares entreprise française de notre pays.

Les élections régionales arrivent. Notre parti cherche a nous rassembler pour un front de gauche réuni. Lors du dernier comité régional, dans des conditions très difficiles, nous avons, avec les camarades, œuvré pour présenter une tête de liste communiste. Le vote, au niveau départemental, a été positif dans ce sens avec environ 36 % et une grande envie des camarades pour un rassemblement populaire. Il nous laisse espérer qu’avec le temps et un combat permanent, nous pouvons retrouver au niveau national la force du parti communiste.

Au nom des camarades de la section de Saint Fons, je voudrais remercier les amis et camarades présents aujourd’hui à notre repas républicain. Et plus particulièrement les camarades des sections de Vénissieux et des alentours.

Ainsi que André GERIN, député du Rhône, Michèle PICARD, maire de Vénissieux, ainsi que Marie Christine BURRICAND, conseillère générale Sur ce bon appétit.

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