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au cœur du rassemblement pacifiste du 11 novembre 2023 devant le monument aux morts de Lyon

Jeudi 30 novembre 2023

De nombreux communistes ont participé à Lyon au rassemblement pacifiste devant le monument aux morts dans le parc de la tête d’or, à l’appel

  • de l’Union Départementale CGT
  • de l’Union Départementale FO
  • de l’institut d’histoire sociale de la société
  • du mouvement de la paix
  • de la fédération du rhône de la libre pensée
  • de l’association laïque des amis des monuments pacifistes du Rhône

Raphaël Debu, secrétaire départemental du PCF 69 a pris la parole

En fin de cérémonie, Plusieurs militants ont chanté la chanson de Craonne autour de Arlette Cavillon et Pierre-Alain Millet

La guerre ne peut accoucher que de la haine, la division, la souffrance.

Le 11 novembre nous commémorons partout en France la fin de la « Grande Guerre », la grande boucherie, celle qui devait être « la der des der ». Massacre absurde d’hommes de toutes origines, lancés les uns contre les autres pour satisfaire aux intérêts impérialistes de la grande bourgeoisie, commandés par des généraux brutaux et stupides, sans considération aucune pour la vie humaine, la 1re guerre mondiale a profondément marqué les consciences et l’Histoire de l’humanité.

Nourris du nationalisme le plus débridé, les peuples se sont laissés entrainer avec enthousiasme dans le plus barbare des combats, et c’est bien des rangs de la gauche, de la SFIO et de la Cgt de l’époque que s’élevaient les voix pour réclamer la Paix. A ceux-là, les nationalistes opposèrent l’injure, la menace, la violence. Cela coutera la vie à Jean Jaurès.

Comme disait Sartre : « quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent ». Et c’est malheureusement encore et toujours le cas, plus de 100 ans après, en Ukraine -guerre qui

ressemble à bien des égards à la 1re guerre mondiale- mais aussi en Arménie, au Sahel et bien sûr à Gaza.

Effarés par tant d’horreur, les jeunes soldats de 14 ont vite déchanté, et alors s’est formé dans les esprits le refus de la guerre, le refus de ce grand combat fratricide des peuples. En face, l’Armée a répondu de la seule manière qu’elle savait : par la force, en passant par les armes ceux qu’elle considérait comme des traîtres, où alors, au hasard, quelques pauvres bougres, « pour l’exemple ».

Cette brutalité inhumaine ne venait pas de nulle part, elle était nourrie depuis 44 ans par l’esprit de la revanche, par un nationalisme étroit et intolérant, par le culte de la force.

On aurait pu penser qu’après de tels horreurs, l’humanité se serait assagie, pacifiée, mais non, le 1er conflit mondial a fait le lit du second…

On voudrait croire qu’aujourd’hui, une telle abomination ne pourrait plus se reproduire, et pourtant, nous constatons tout autour de nous, et à l’intérieur même de notre pays, que la politique de la force, la logique de bloc, la guerre, comme continuation de la politique par d’autres moyens, s’infiltre, se repend et s’imposent.

Aujourd’hui, dans notre monde hyperconnecté, nous assistons, heure par heure, à l’anéantissement de la bande de Gaza, soumis à un siège contraire aux lois internationales. Nous assistons à la punition collective de la population civile de ce territoire palestinien, qui de prison à ciel ouverte, devient un vaste cimetière.

A l’injustifiable attaque du mouvement fasciste Hamas, contre des civils israéliens, succède une déferlante d’acier, de feu et de sang sur les territoires palestiniens, mue par un désir de vengeance, attisé par la sordide extrême-droite coloniale israélienne.

Ainsi, le PCF exige :

  • Un cessez-le-feu immédiat avec la fin des bombardements et du déplacement forcé de la population et le retrait de l’armée israélienne de Gaza.
  • La libération des otages
  • La mise en place d’un corridor humanitaire pour acheminer les produits de première nécessité.
  • La protection de toutes les personnes civiles quelle que soit leur nationalité.
  • La cessation de l’exportation d’armes en direction de l’État d’Israël et la suspension de l’accord d’association qui lie celui-ci à l’Union européenne, tant que le droit international sera bafoué.
  • La levée du blocus de Gaza en place depuis 2007.

Une initiative diplomatique de la France pour une paix juste et durable sur la base des résolutions de l’ONU, en particulier la résolution n° 242 du Conseil de sécurité des Nations unies de 1967, exigeant le retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés.

La reconnaissance de l’État de Palestine par la France sur la base des frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, aux côtés de l’État israélien, pour que les deux peuples réconciliés vivent en paix et en sécurité.

11 élus métropolitains et municipaux du Parti Communiste Français participaient au rassemblement
  • Pierre-Alain MILLET, conseiller de la Métropole de Lyon, président du groupe des élus communiste à la Métropole. Adjoint au maire de Vénissieux.
  • Léna ARTHAUD, conseillère de la Métropole de Lyon (Villeurbanne).
  • Marie-Christine BURRICAND, conseillère de la Métropole de Lyon (Vénissieux).
  • Raphaël DEBU, conseiller de la Métropole de Lyon (Lyon).
  • Thierry ARGANT, conseiller municipal de Décines.
  • Véronique CHIAVAZZA, conseillère déléguée de Neuville sur Saône.
  • Christian COMBIER, conseiller municipal de Rilleux-la-Pape.
  • Cyril HAULAUD-GRONNEBERG, conseiller municipal de Villeurbanne.
  • Bertrand MANTELET, conseiller municipal d’Oullins.
  • Stéphanie TOURDES-VELLA, conseillère municipale de Bron.
  • Jean-Luc AUTEF, Conseiller d’arrondissement de Lyon 4e.

La Paix est le seul chemin, car c’est la même chose dans tous les conflits, la guerre ne peut accoucher que de la haine, la division, la souffrance. Et les guerres d’aujourd’hui engendreront inévitablement les guerres de demain.

Au contraire, nous devons rechercher la négociations, l’apaisement, et le désarmement.

Singulièrement pour la France, cela signifie le retrait de ses troupes d’Afriques, de mettre fin aux

fantasmes morbides de l’empire colonial, du « pré carré » français, où nos soldats ne protègent que les intérêts privés du capital

Seule la résolution politique des conflits, par la voie de la diplomatie, peut permettre de construire des solutions pacifique, durable, et qui assure la sécurité de toutes et de tous. On nous dit que c’est illusoire, que le fossé est trop profond entre belligérants, mais par définition, la Paix se conclut entre ennemis. Il faut ensuite l’entretenir, la soigner, la chérir, car elle est un bien inestimable. C’est pour

cela que nous nous mobilisons, dans la rue comme à la ville.

Nous qui sommes réunis ici aujourd’hui portons tous cette exigence de la Paix, le principe d’égalité entre tous les êtres humains, l’espoir de la fraternité entre les peuples. C’est ce but là qu’il nous faut atteindre, et là où il y a une volonté, il y a un chemin. Parcourons ce chemin ensemble.

Nous appelons tous les pacifistes à participer à la manifestation du 18 novembre, en solidarité et soutien au peuple Palestinien.

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