L’hôtel de ville a été longtemps silencieux ce mercredi après-midi, et pourtant le hall du 3^e étage était plein de monde. Les collègues de l’agent municipal décédé dans un terrible accident sont restés longtemps, tentant quelques mots de réconforts aux plus touchés. On en apprendra peut-être plus sur les causes, mais ce n’est pas vraiment la question du moment. Il n’y a d’ailleurs pas de question, mais le besoin d’un moment partagé.

Ce n’est pas le premier accident mortel de vélo à Vénissieux, et il faudra certainement regarder si quelque chose peut être fait, mais pour l’instant, la seule chose qui compte est de penser ensemble à cette personne née à Vénissieux et que tout le monde connaissait, car il travaillait dans le service qui s’occupe de la logistique de la ville, des évènements, de l’organisation pratique des activités, et tout le monde, agents et élus, le connaissait.

En rentrant aux minguettes ce soir en vélo un peu tard sur des routes rendues glissantes par la pluie, j’avoue que je n’étais pas à l’aise, ne cessant de penser à ce qui avait pu se passer.

Ce moment de grande émotion était nécessaire.