Danielle Gicquel était une femme de gauche attachée à Vénissieux et son histoire, à une gauche engagée pour changer la vie vraiment. Elle avait choisi la fidélité au maire et à l’histoire vénissiane avec le parti communiste, cherchant toujours à rassembler les Vénissians dans son quartier du Moulin à Vent comme dans ses délégations à la petite enfance.

Je l’ai plus particulièrement connue au SITIV, où elle était déléguée et dont elle est devenue présidente à la surprise générale. La droite avait tenté un coup politique après la réélection de Michèle Picard lors des municipales partielles de 2015, tentant d’évincer le président historiquement Vénissian de ce syndicat dont la ville de Vénissieux représente le plus gros financement. Danielle a été proposé au deuxième tour de l’élection du président sans préparation et s’est retrouvée présidente au bénéfice de l’âge.

Ce qui a frappé tous les participants de ce syndicat, élus comme agents, c’est l’efficacité avec laquelle elle a pris en main ses nouvelles responsabilités imprévues, elle qui n’avait pas spécialement d’expériences en informatique, mais qui avait une grande capacité de dialogue et de conviction.

Elle a permis de sortir du blocage politique et de reconstruire une gouvernance partagée avec toutes les villes du SITIV, indépendamment de leurs couleurs politiques. Elle a passé la main en 2020 d’un syndicat reconnu, apaisé, dont les succès doivent beaucoup à sa patience pour retisser des liens de confiance avec toutes les villes.

Depuis 2020, le budget du SITIV est voté à l’unanimité, cela doit beaucoup aux 5 années de présidence de Danielle.

Au nom du conseil syndical et de tous les agents du SITIV, je présente mes plus sincères condoléances à tous ses proches.