Hector a présenté l’histoire récente du Chili du formidable mouvement populaire qui voulait sortir de l’héritage de la dictature jusqu’à la déception de la défaite du référendum sur le projet de constitution qui justement rompait avec celle de Pinochet. Il y a beaucoup de leçons à tirer pour les communistes du monde de cette bataille. Le parti communiste chilien était la première force politique populaire, il avait un dirigeant et candidat potentiel aux présidentielles reconnu médiatiquement, et pourtant la logique de « l’union » de la gauche a poussé à le mettre de coté au profit d’un socialiste, dans une primaire ouverte qui a permis à des électeurs de droite d’exprimer leur anticommunisme.

Les luttes continuent au Chili, les manifestations hebdomadaires maintienne l’esprit de contestation qui a bousculé cette société profondément divisée et marquée par une société de consommation qui repose sur des inégalités profonds et l’absence de services publics. « On peut même acheter une paire de chaussette à crédit ».