Cet évènement ne fait que confirmer le problème du rapport entre police et population, que certains résument aux « violences policières » quand la majorité des habitants des quartiers tiennent compte de la nécessaire action contre des réseaux de trafiquants de plus en plus violents et organisés.
Beaucoup de ceux qui subissent les violences urbaines, les trafics, les dégradations demandent une intervention de police plus forte. Très souvent, les habitants nous disent que la police devrait être beaucoup plus présente et ferme.
Et pourtant, souvent, l’action de police a des conséquences pour des riverains ou passants qui ne sont pas impliqués dans les trafics.
Les communistes affirment qu’il faut une autre politique de sécurité, une police républicaine qui montre l’exemple du calme, de la rigueur dans une intervention, du respect de tous, même des délinquants, même quand elle doit user de la force légitime.
Cette police a besoin de liens avec les habitants, donc d’une présence de proximité, de connaissance des acteurs de la ville, être capable de parler aux parents, aux enfants, aux commerçants…
Et cette police a besoin d’être reconnue par les citoyens comme leur police, celle qui les protège et sécurise leur biens, leurs déplacements, leur quotidien.
il faut une relation respectueuse des uns et des autres entre les habitants et la police, pour une citoyenneté responsable et collective face aux incivilités et au trafics.
Comme toujours, les réseaux sociaux jettent de l’huile sur le feu, en rajoutent sans rien savoir sur la gravité des faits, certains poussant même l’absurdité à comparer cette intervention avec l’horreur de la guerre à Gaza, une comparaison indigne, au regard du génocide infligé aux gazaouis.
Certains tenteront d’exploiter médiatiquement cet évènement, stigmatisant Vénissieux et les villes populaires, espérant de nouvelles violences urbaines dont l’extrême-droite saurait tirer le bénéfice.
C’est pourquoi les communistes appellent au calme et à la responsabilité de tous, à une justice sereine qui traite avec sérieux la plainte de la famille.
