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Les communistes dans la manifestation pour Henry Gabrielle à Saint Genis Laval !

Lundi 27 mai 2024

Une nouvelle étape de la lutte pour l’hôpital Henry Gabrielle ce samedi 26 mai avec près de 500 manifestants de la mairie de Lyon jusqu’au siège des HCL. Les communistes étaient fortement mobilisés avec un cortège et les interventions de Michèle Picard et Marie-christine Burricand

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L’intervention de Marie-Christine Burricand, conseillère métropolitaine

C’est un message fort aujourd’hui en direction des HCL, de son son conseil de surveillance et son président, mais aussi de l’ARS et du ministère de la santé : Henry Gabrielle à Saint-Genis Laval c’est plus que jamais d’actualité et les projets fumeux des HCL qui ne respectent ni les engagement sociaux ni les engagements environnementaux sur le terrain d’Henry Gabrielle ne font que renforcer la détermination, Henry Gabrielle, c’est à Saint Genis Laval et nulle part ailleurs ! Cette surdité prolongée, ce mépris envers les usagers ,les personnels qui portent une conception humaniste et fraternelle de la santé, du soin et du handicap devient insupportable. Sans compter le déni du vote des élus métropolitains se retrouvant très majoritairement sur un vœu présenté en accord avec le comité de défense par le groupe communiste et républicain appelant à maintenir, développer et rénover Henry Gabriel à Saint-Genis Laval, un vœu que le Conseil de surveillance n’a pas entendu, peut être devraient-ils consulter ?

Nous avons coutume de dire que le patrimoine des HCL est considérable, mais ce patrimoine est le nôtre. Il se construit essentiellement à partir de terrains et financements publics et de nos cotisation sociales. Nous ne nous résignons pas à ce que les plus beaux sites des HCL soient sacrifiés sur l’hôtel des spéculations et du prestige. La fermeture de l’Antiquaille et de Debrousse ont ils amélioré l’offre de santé ? Non. Le désengagement des HCL de l’accueil du grand âge avec la fermeture de l’hôpital Charrrial a t-il amélioré la situation des personnes âgées dépendantes ? Surement pas.

Pour faire passer la décision, nous avons tout entendu : la nécessité de faciliter la recherche sur les neuros sciences, l’attrait du terrain du Vinatier, l’accès plus facile, les plateaux techniques réunis, le soi disant bien-fondé du mélange entre malades psychiatriques et physiques, le bénéfice pour la pédiatrie toute proche. Au final il ne reste qu’un terrain beaucoup plus petit que celui de Saint-Genis, au bord du périphérique et de l’UHSA, dont l’entrée le long du périphérique sera éloignée des transports en commun, des malades en soins longs et leurs familles privés d’un lieu essentiel de réadaptation. Il demeure un hôpital du Vinatier grignoté peu à peu alors même que la psychiatrie n’est pas en capacité dans la Métropole de Lyon de répondre aux besoins toujours croissants dans une société qui fragilise de plus en plus de personnes.

Pourquoi ? Parce que la santé est devenue une marchandise, inspirée des cabinets de type Mackinsey, notamment avec la tarification à l’acte et « les plans de retour à l’équilibre financier ». Parce que des milliers de lits et emplois publics ont été sacrifiés pour le plus grand bonheur du privé. En 15 ans, les hôpitaux psychiatriques publics diminuent de 700 lits, les établissements privés à but lucratif augmentent de 3800 lits. Entre 2013 et 2019, 85 établissements publics d’obstétrique, chirurgie et médecine disparaissent, la capacité d’hospitalisation du privé augmente de 4. Capio, Ramsay et Elsan, Natecia avec Naxicap Partners se frottent les mains.

Les HCL comme l’ARS ne veulent plus assurer les soins longs des personnes âgées dépendantes comme celles de personnes porteuses de handicaps lourds, tout cela doit être sorti de l’hôpital, transféré vers le médico-social, financé par les patients, leurs familles et les collectivités locales. Idem pour les patients des hôpitaux psychiatriques renvoyés chez eux alors même que les CMP et la psychiatrie de ville n’ont pas les moyens de les accueillir ; C’est toute une conception humaniste de la psychiatrie qui est mise en cause au prétexte des neuro-sciences.

Nous défendons pour notre part un tout autre choix, celui d’une santé libérée du profit, reposant sur la cotisation sociale et une politique publique ambitieuse autour des cotisations des entreprises et de leurs revenus financiers, de l’augmentation des salaires, de sécurisation de l’emploi, de formation professionnelles.

l’intervention de Michèle Picard

intervention de Michèle Picarad à la manifestation pour l’hopital Henry Gabrielle

Depuis 8 ans, les actions s’enchainent et les mobilisations ne faiblissent pas.

  • Associations, patients et familles, personnels et usagers, élus, se battent pour le maintien et la réhabilitation de l’Hôpital Henry-Gabrielle, sur son terrain, à Saint-Genis Laval et le refus de son transfert initial prévu à Desgenettes.
  • 8 années de bataille, pour faire entendre la voix des personnes en situation de handicap, de leurs familles et des soignants et dénoncer une opération financière organisée par les Hospices Civiles de Lyon au détriment des patients.

Henri-Gabrielle est un établissement de pointe, reconnu nationalement pour ses activités de soins et de médecine physique de réadaptation

  • Un des plus grands établissements du pays, dont l’attractivité dépasse les frontières de la métropole de Lyon, le département et la région AURA. Pourtant, les HCL et l’ARS persistent dans leur volonté de transférer une partie des activités d’Henry-Gabrielle au Vinatier, déjà en grande difficulté.
  • Les activités sanitaires et de recherche publique seraient transformées en activité médico-sociale et de recherches privées.

Un passage en force

  • Alors que la population de la métropole, les usagers et le personnel hospitalier se sont exprimés contre ce transfert
  • Un appel entendu par les élus métropolitains qui ont adopté, à une très large majorité, un vœu exigeant le maintien et le développement de l’hôpital Henry-Gabrielle sur son site actuel
  • C’est la casse du service public hospitalier lyonnais qui continue, après l’Antiquaille, l’Hôtel-Dieu, Debrousse ou encore Antoine-Charial.

Ces vingt dernières années, les politiques publiques se sont acharnées à détruire notre système de santé

  • Des centaines de lits d’hospitalisation publics, toutes spécialités confondues, ont disparu.
  • Nos hôpitaux sont démantelés par des années de réformes libérales.
  • La psychiatrie, comme le handicap souvent délaissées des politiques de santé publique, sont particulièrement touchés.
  • Partout, le personnel médical se bat, au quotidien, avec des conditions de travail souvent dégradées, pour donner aux patients les meilleurs soins et le meilleur accueil possible.

Il est urgent de renforcer la prise en charge de la psychiatrie et des soins de rééducation. A ce titre, la réputation de l’hôpital Henry-Gabrielle n’est plus à faire.

  • Son emplacement dans un parc boisé, sa situation en périphérie de la Métropole, son intégration dans le milieu urbain proche, où tout est pensé autour du handicap et de la rééducation, est la meilleure garantie pour les soins et le bien-être psychique des patients et de leurs familles.
  • Au vu des besoins en psychiatrie dans notre pays, le site du Vinatier doit lui aussi être renforcé.
  • La psychiatrie ne peut pas et ne doit pas être uniquement tournée vers les neurosciences et nécessite un espace qui lui est totalement dédié.   Aujourd’hui, je veux renouveler mon soutien inconditionnel aux patients, à leurs familles et au personnel qui luttent pour défendre l’hôpital public
  • Avec mes collègues parlementaires communistes et les élus communistes et républicains de la Métropole, nous sommes solidaires des actions que vous menez, comme nous l’avons toujours été.
  • Que ce soit à l’hôpital Saint-Jean de Dieu, au Vinatier, à Henry-Gabrielle ou dernièrement à l’hôpital des Portes du Sud, nous sommes déterminés à nous battre, avec vous, pour sauvegarder un service public de santé de qualité et favoriser l’accès aux soins pour tous.
  • A l’issue de cette journée de mobilisation, Cécile Cukierman, sénatrice communiste, interpellera de nouveau, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités sur les moyens donnés à l’hôpital public pour la psychiatrie et les soins de suite et de rééducation.

Il est temps de mettre un terme à cette logique libérale de marchandisation de la santé.

  • Le personnel hospitalier, tout comme les patients ne sauraient être une variable d’ajustement pour des économies budgétaires.
  • L’hôpital public est un bien précieux, notre bien commun. Il doit être développé sur tout le territoire pour répondre aux besoins de santé.

L’hôpital Henry-Gabrielle doit rester sur son site actuel, dans l’intérêt des patients, soignants, usagers et habitants de la Métropole. Nous exigeons que leur voix soit enfin entendue.

Je vous remercie.

d’autres photos de la manifestation

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