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Déclaration de la section PCF Vénissieux

Les enfants et l’école prétextes aux populismes…

Samedi 10 mars 2018

La question des rythmes scolaires fait débat, depuis toujours, depuis la décision de Lionel Jospin en 1991 d’autoriser l’expérimentation des 4 jours, celle de Sarkozy qui l’a généralisé en 2008, et celle de Vincent Peillon de revenir aux 9 demi-journées en 2013… Il y a des débats souvent vifs et contradictoires, sur l’intérêt pour l’enfant, sa fatigue, son efficacité scolaire, l’intérêt des parents, des enseignants…

La décision de la ville d’organiser une concertation longue avec une évaluation détaillée avec tous les acteurs du fonctionnement actuel, reportant la modification de l’organisation à la rentrée 2019 a naturellement déçu ceux qui sont favorables à la semaine de 4 jours et qui espéraient une décision rapide.

Cela fait partie du débat démocratique, et l’expérience a montré que les avis sont très partagés. A Lyon, c’est une courte majorité des conseils d’école qui a choisi la semaine de 4 jours (53%) et donc 47% qui avait choisi les 4 jours et demi…

Mais ce qui s’est passé devant la mairie lors d’une manifestation mercredi 7 mars n’a plus rien à voir avec le débat démocratique. Toutes les forces d’opposition municipales, de droite ou macroniste ont fait monté la tension jusqu’à des comportements irresponsables, tentant de forcer le passage, mettant en danger des enfants apeurés, agressant un livreur de passage qui n’avait rien à voir dans l’affaire, et certains slogans n’avaient plus rien à voir avec l’école, reprenant les « dégage » de leur campagne nauséabonde des dernières municipales.

Ce n’est fort heureusement le fait que d’une toute petite minorité autour des réseaux des élus d’opposition qui ont tenté d’instrumentaliser la question des rythmes scolaires. La grande majorité des parents, quels que soient leur avis sur les 4 jours, veulent le dialogue entre tous les acteurs dans l’intérêt de l’enfant, et c’est ce que la ville met en place, même si certains considèrent que cela prend trop de temps.

Mais c’est révélateur du pourrissement que le « dégagisme » et la « recomposition » politique veulent créer, masquer les vrais sujets derrière les insultes, les provocations, les mensonges, et enfermer les citoyens dans des affrontements entre habitants, au grand plaisir des gouvernements et des oligarchies qui cassent les services publics et les communes toujours au profit des mêmes.

Les Vénissians ne seront pas dupes !

Vos réactions

  • militante 11 mars 2018 06:44

    L’instrumentalisation des enfants et des familles par l’opposition est flagrante en effet. Pour compléter, les précédentes réformes avaient été décidées par l’état et appliquées uniformément sur sur le territoire franà§ais. En décidant de laisser chaque commune décider du temps scolaire, le gouvernement casse l’unité nationale entre les communes, qui pour Macron ne sont plus le premier maillon de représentativité de l’Etat au plus près des habitants. Cela est une porte ouverte à l’expression de groupes de pression minoritaires qui utilisent le populisme contre la démocratie, cet épisode de violence en est une illustration.

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