Il y a beaucoup à discuter sur tous ces sujets, mais l’essentiel ce samedi 22 novembre, c’est que des milliers de citoyens se sont mobilisés, beaucoup à Marseille, mais dans d’autres villes de France, dont Vénissieux.
Il y a bien sûr le rôle de la police, de la justice, de la prévention, de la santé, du logement… mais ce qui peut tout bousculer, ce serait un refus populaire massif et déterminé pour dire non aux trafics, aux armes, aux droques. Faites connaître l’appel de Amine Kessaci.
Déclaration de la coopérative des élus communistes
Nous sommes quelques jours après la mort de Mehdi Kessaci, tué par balle jeudi 13 novembre à Marseille, frère du militant Amine Kessaci, 22 ans, engagé dans la lutte contre le narcobanditisme. Et l’État, dans le déni, refuse de reconnaître les défaillances collectives dans la gestion du narcotrafic, comme ses propres défaillances.
Baisse des effectifs de police dans les villes populaires, manque de moyens et de coordination institutionnelle : outre ceux qui tombent sous les balles, c’est bien l’État de droit, la paix civile et la démocratie qui sont dans le viseur, c’est l’expression d’un capitalisme en roue libre
La coopérative des Élus communistes appelle son réseau à organiser des rassemblements et voter des motions dans les conseils municipaux et dans toutes les instances délibératives.
Liberté, égalité. Fraternité !
