En tant qu’adjoint à la jeunesse et président de la mission locale, je veux rappeler la volonté partagée par la commune et la mission locale, d’un accompagnement global des jeunes.
La finalité de notre action est l’accès à l’emploi et à l’autonomie. Mais pour atteindre cet objectif il faut aussi traiter la santé, la mobilité, le logement, l’accès à la culture et à la citoyenneté.
Apporter des réponses globales à des attentes multiples, c’est l’ADN de la mission locale depuis 1982. Il est important de le rappeler dans le contexte de la mise en œuvre d’une instance unique " France travail" regroupant Pôle emploi, les missions locales et Cap emploi.
France travail est une nébuleuse mêlant public, associatif et privé. L’intégration des agences d’intérim, qui sont des outils de la précarité, pose question. Derrière l’objectif de créer des partenariats et du « plein-emploi », nous voyons comment le gouvernement s’attaque aux précaires plutôt qu’à la précarité.
Après le décret de l’assurance chômage, qui réduit les droits à l’assurance chômage de 25 %, tout est pensé pour mettre la pression sur les travailleuses et les travailleurs en recherche d’emploi. C’est la casse du modèle social au nom de la rentabilité économique.
Le président de la République et son gouvernement ont globalement décidé de s’attaquer au monde du travail : assurance chômage, retraites, lycées professionnels, expérimentation RSA qui conditionne le versement de l’allocation à une vingtaine d’heures d’activités, etc…
Ces réformes sont de véritables cadeaux aux entreprises. France Travail ne fait pas exception et vous promet de travailler plus tôt, plus longtemps et à n’importe quel prix !
Dans ce contexte nous soutenons les missions locales dans leurs propositions pour aller encore plus loin dans la réponse aux besoins des jeunes, des entreprises et des territoires.