Macron avec l’aide de tous les médias veut nous faire croire que sa réforme des retraites est le seul moyen de sauver la retraite ! C’est le voleur qui crie au voleur !

La crise du capitalisme dure depuis longtemps. Elle avait bousculé le système bancaire en 2008. Elle a été cachée quelques temps par la crise sanitaire. Mais il faut désormais passer à la caisse. Les banques centrales le disent crument. Il faut freiner la hausse des salaires insupportables pour les actionnaires. La réforme des retraites de Macron n’est qu’une des batailles contre nos salaires, notre salaire direct, et tout notre salaire indirect, ce qui finance la sécu, le chômage, la retraite.

La SECU est la création du ministre communiste Ambroise Croizat, dont nous célébrons le 72^e anniversaire de la mort ce 11 février. Il disait

« Nous ferons de la retraite non plus une antichambre de la mort mais une nouvelle étape de la vie »

C’est tout l’enjeu de la bataille pour le droit à une retraite digne dès 60 ans, à taux plein avec 37,5 années de cotisations !

On nous parle d’un chômage en baisse, mais les radiations battent les records à Pole Emploi, et la précarité explose notamment dans les quartiers populaires. Pole Emploi propose désormais des semaines de travail « essai gratuit » pour « convaincre » l’employeur.

C’est une véritable guerre contre les salaires et l’Ukraine sert de prétexte au développement de cette économie de guerre dont parle Macron et qui est sa réponse à son slogan de rentrée « fini l’insouciance » !

Mais cette guerre médiatique pour diviser le mouvement de défense des retraites est l’occasion de débusquer les menteurs et de poser les vrais enjeux des retraites. Plus de 70% des Français dénoncent cette réforme !

Nous ne voulons pas « partager » les richesses. Nous voulons que l’argent cesse de « ruisseler » toujours vers les riches. Nous voulons que les richesses produites par le travail permettent une vie digne aux travailleurs, à leurs enfants et à leurs parents !

Nous n’avons pas peur de dépenser plus pour les retraites ! S’il y a un actif pour un retraité, il suffit que les richesses produites par l’actif cotisent au niveau qui garantit le pouvoir d’achat du retraité. La hausse de la productivité le permet et tout le problème du capitalisme, c’est qu’il n’est plus capable d’assurer le développement au service de tous.

Nous ne voulons pas de retraité pauvres obligés de travailler. Et tant mieux si certains peuvent décider de poursuivre, notamment dans des métiers intellectuels. Mais le droit à la retraite à 60 ans doit être garanti dans des conditions permettant une vie digne !

Nous voulons revenir à l’esprit de la création de la sécurité sociale, une seule caisse pour tous et pour tous les droits qui organise la solidarité à grande échelle.

Nous voulons remettre en cause les réformes successives, depuis la socialiste Touraine qui a porté l’age de décote à 67 ans et la durée de cotisations nécessaires au taux plein à 43 ans. L’espérance de vie des 4 premiers quartiles de revenus est inférieure à 62 ans, quand les plus riches ont une espérance de vie de 71 ans ! À 60 ans le taux d’emploi n’est plus que de 44%. Et après avoir réduit les cotisations pour les jeunes, ce qui contribue au « trou » de la SECU, ils commencent à réduire les cotisations de plus vieux, pour les « maintenir » en emploi..

Leur réforme des retraites ne cherche pas à « sauver les retraites », mais à baisser le salaire total perçu, avec l’inflation pour faire baisser le salaire direct réel, avec les attaques contre tous les salaires indirects, chômage, maladie, retraite.