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SNCF, Hôpitaux, Electriciens, services publics…

Comment être plus fort face à Macron ?

6 Juillet 18h, rencontre publique à Vénissieux
Vendredi 29 juin 2018 — Dernier ajout dimanche 13 septembre 2020

Les grèves et les manifestations ont été nombreuses, mais le gouvernement semble inébranlable. La colère existe, quand on discute entre collègues, entre voisins, sur les marchés, personne ou presque ne défend les réformes du gouvernement… Pourquoi cela ne débouche pas sur plus de mobilisations ?

  • On sait qu’ils veulent privatiser la SNCF, fermer des lignes, faire travailler des agents précaires, organiser la concurrence comme dans le fret. On sait que ça aura le même résultat qu’en Angleterre, moins de trains et des prix en hausse ! Le même résultat que pour le fret, moins de trains, plus de camions !
  • On sait qu’ils veulent en finir avec la SECU et le droit à la santé, tout donner aux assurances privées qui organiseront la médecine inégale, haut de gamme pour ceux qui peuvent comme ces chambres à 200€ à l’hôpital privé de Mermoz, et des maisons médicales et des urgences débordées pour accueillir les autres avec un budget limité et controlé !
  • On sait qu’ils veulent en finir avec les services publics locaux. C’est écrit pour le logement dans la loi qui prévoit la vente de 45 000 logements par an et la fusion contrainte des offices, et évidemment les plus gros privés sont sur les rangs !
  • Et ils annoncent une réforme des aides sociales ! Et une nouvelle réforme des retraites, faisant peur avec la mise en cause des pensions de reversions ! Pendant ce temps, ils font tout pour cette France start-up voulue par Macron, le patronat et la finance. Suppression de la taxe « Exit » après la suppression de l’impôt sur la fortune, ce gouvernement travaille pour les plus riches et nous fait payer la note. Les retraités en savent quelque chose !

Comment être plus fort face à Macron ?

Le gouvernement Macron-Philippe a choisi la stratégie du choc, avec la multiplication des réformes, travail, logement, SNCF, hôpitaux, justice, migrants, université… Il montre à chaque occasion ses muscles policiers pour convaincre qu’il est prêt à réprimer toute résistance, interventions policières violentes contre des grévistes, comme les éboueurs parisiens ou les étudiants de Nanterre. Et il n’est pas capable d’isoler les casseurs du 1er Mai à Paris !

Les militants, les grévistes, les manifestants voient bien la difficulté et chacun sent que c’est une question politique, pas de cette politique politicienne qui agite ceux qui changent d’étiquettes à chaque élection, mais une question politique parce-qu’elle nous concerne tous comme citoyens, parce que ce qui freine les luttes est d’abord dans les têtes !

S’il y a de la colère dans notre peuple contre Macron, elle ne se transforme pas assez en action, en engagement, car personne ne voit bien comment on peut faire autrement, parce que la «  gauche » au pouvoir a démontré qu’elle ne pouvait pas «  changer la vie »… Alors comment faire ? Une révolution ? Mais avec qui, pour construire quelle société ?

Oui, pour élargir les luttes, les faire converger, pour nous donner plus de forces, il faut faire de la politique ensemble !

Car pendant ce temps là , en face, ils n’ont qu’une idée en tête, les prochaines élections et notamment les élections municipales et métropolitaines de 2020. Cela peut paraître loin mais c’est bien leur préoccupation. Il suffit de voir Yves Blein se promener à Vénissieux ou l’annonce de Gérard Colomb créant une association pour l’avenir de la métropole de Lyon, association pour tenter d’élargir à droite tout en gardant le plus gros des élus «  socialistes »…

Macron a besoin d’un ancrage local qu’il n’a pour l’instant que par ceux qui se sont fait élire à gauche ou à droite et qui ont pris le train «  en marche ». Car les collectivités locales, notamment les communes, sont des lieux où les résistances à cette politique peuvent se construire, où les solidarités peuvent s’exprimer, où d’autres choix peuvent être portés. Et ils n’aiment pas !

Cela gène fortement ce pouvoir qui entend tout centraliser. C’est pourquoi ils veulent faire des élections de 2020 un nouveau tremplin pour la mise en place de leur politique destructrice.

C’est pourquoi pour aider les luttes sociales, aider au rassemblement des mécontents, les communistes de Vénissieux veulent mener une grande batialle dans les mois à venir sur les enjeux pour les communes, leurs habitants, des projets de cette droite «  macroniste ».

Car derrière ce qui apparaît comme leur course à la «  place » se cache un projet politique tendant à enlever aux citoyens leur pouvoir de décision, le respect de leur vote. Tendant à imposer quoi qu’il en coûte des décisions politiques, économiques, décidées par le patronat, les marchés financiers, les banques et orchestrées par l’U.E.

Oui, nos luttes ont besoin de débat politique, pas pour les étiquettes, mais pour être plus efficace, plus nombreux, plus unis !

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Vos réactions

  • collet 16 juillet 2018 22:45

    Il faut partir de la propriété. C’est la propriété capitaliste qui délocalise les entreprises, c’est la propriété capitaliste des grandes surfaces de la distribution qui provoque les délocalisations, extermine la paysannerie, qui exploite le personnel. En faire un service public. C’est la propriété capitaliste qui permet à Bolloré d’exploiter les peuples africains du Togo, de Côte d’Ivoire, c’est la propriété capitaliste qui permet aux trois exploitants de l’eau dans le bassin parisien , le SIAPP, de corrompre le directeur pour se faire accorder les marchés (Cash à l’eau, d’Elise Lucet), c’est la propriété capitaliste qui supprime les emplois chez Gemalto (carte à puce), le travail intellectuel comme le travail manuel (voir mes MARXOPHILES n°13 : tous prolos), pour le profit, il faut du travail. etc….

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