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Retour sur les élections à Hénin-Beaumont vu du côté PCF

Mardi 21 juillet 2009

La mobilisation des communistes de toute la Fédération du PCF du Pas-de-Calais avec ceux de la ville a contribué de façon importante à barrer la route au Front national en faisant élire au deuxième tour la liste du divers gauche Daniel Duquenne contre l’héritière Le Pen. Dans une ville où l’influence du Parti, mesurée à l’aune des résultats électoraux, s’est élevée à 8,82% aux récentes européennes (11,04% en 2004).

Comme les dirigeants de la Fédération ne manquent pas de le relever, l’avertissement demeure entier dans une cité durement frappée par la «  crise » économique quasi permanente depuis trois décennies et par une crise politique aigüe liée à la faillite et aux malversations supposées de la municipalité de l’ancien maire PS Dalongeville, aujourd’hui en prison.

Aux européennes, l’abstention a atteint 65% du corps électoral, 39% seulement au 1er tour des municipales. Ici, dans l’ancien bassin minier, encore plus qu’ailleurs, développer cette perspective nationale de résistance et d’alternative politique, dans la clarté, que doit porter le PCF est essentiel.

Beaucoup d’observateurs en France, notamment de camarades dont l’attention s’est trouvée attirée par ce scrutin partiel particulier, se sont étonnés de la présence des candidats communistes sur la liste «  gauche plurielle, PS-PC-MRC + Modem ».

A y regarder de plus près, ce choix est même doublement déroutant. D’abord, pourquoi accepter l’alliance avec le Modem, dès le 1er tour en plus ? Comme alternative de gauche au FN, on ne saurait donner un plus mauvais signe. Ensuite, la liste était conduite par Pierre Ferrari, ancien colistier et adjoint PS jusqu’en 2008 du maire aujourd’hui incarcéré. Pour montrer une rupture avec la situation antérieure pourrie, on ne pouvait faire pire.

Ce choix s’est soldé par l’élimination de toute représentation du PCF au Conseil municipal. La liste Ferrari est en effet arrivée troisième, derrière celle du FN et celle de Duquenne, ancien PS lui-même, mais qui s’était élevé bien plus tôt contre la gestion pourrie de Dalongeville jusqu’à se présenter contre lui en 2008. Duquenne a refusé la fusion des listes.

La lecture du blog de David Noël, chef de file des candidats PCF et jeune secrétaire de la section d’Hénin-Beaumont, loin de justifier la situation pour des communistes «  normalement formés », ne peut que les sidérer sur la conception retenue du combat politique.

Sur l’alliance avec le Modem, on peut lire :

«  99% des militants qui s’engagent en politique sont des gens honnêtes… S’engager, agir, c’est la même démarche intellectuelle qui amène un citoyen à s’investir au Parti communiste, au MoDem, dans un syndicat, dans une association caritative ou dans sa paroisse ».

Sic !

Sur la présence et le maintien tardif comme adjoints du maire Dalongeville qualifié pourtant de «  crapule », non seulement de Ferrari mais aussi de David Noël, ce dernier s’explique ainsi que son soutien à la liste de Dalongeville en 2008.

Ce n’est pas à nous de juger des réalités locales mais les explications de David Noël nous laissent pantois :

" Ce n’est pas nous qui avons fait réélire Dalongeville en mars 2008, c’est son clientélisme, et il aurait sans doute été réélu sans nous. En 2008, partir dans une quadrangulaire sur la liste du Club des 5, c’était offrir la mairie soit au FN, soit à Dalongeville et son clan. Partir en triangulaire avec l’AR, c’était prendre le même risque, alors oui, nous avons fait de l’entrisme. Regardez ce que font les trotskistes en 1934. Face au danger fasciste, à la demande de Trotsky lui même, ils ne deviennent pas socialistes, mais ils entrent à la SFIO, s’y constituent ouvertement en fraction, grossissent en attirant à eux de nouveaux sympathisants et quittent le parti socialiste en 1937-38 au moment où ils sont exclus pour fonder un parti trotskiste indépendant, mais le passage à la SFIO leur a permis de tripler leurs effectifs.

C’est, toute proportion gardée, la stratégie menée en 2008 par le MJS et le PCF pour couper Dalongeville d’une partie de ses réseaux et pouvoir le battre, ce que nous voulions faire en lien avec l’Alliance Républicaine. Faire de l’entrisme, ce n’est pas capituler et cautionner ! Je ne suis pas trotskiste, mais sur le coup, nous avons adopté une stratégie entriste. L’entrisme, ça se définit par deux choses : vous vous constituez ouvertement en fraction (sans jamais dire que vous préparez votre sortie, évidemment !), vous cherchez à attirer à vous les adhérents de l’organisation dans laquelle vous entrez et vous avez prévu, dès le départ, que vous seriez exclu et qu’il faudrait sortir.

Rendez-vous à l’évidence, nous n’avons pas été dalongevilliens, nous avons fait de l’entrisme pour mieux combattre Dalongeville et nos nombreuses déclarations critiques sont là pour le prouver ! Que nous reprochez-vous ? De ne pas avoir dit expressément à la presse que nous faisions de l’entrisme ? Mais ça ne se dit pas, sinon, on vous empêche d’agir ! Nous accuser de complicité, c’est comme accuser Trotsky en 1934 quand il conseille aux trotskystes de créer une tendance bolchevik-léniniste au sein de la SFIO d’être devenu réformiste ! Je laisse travailler la nouvelle équipe et ne vous inquiétez pas, je réagirai quand il le faudra. Mais je ne laisserai personne dire que j’ai été un complice de Dalongeville, parce que c’est malhonnête et mensonger. Quant à la question des connivences AR/FN, je vois qu’encore une fois, vous bottez en touche et que personne de l’AR ne veut reconnaître que c’était une faute politique, mais c’est devenu une habitude".

Ce n’est pas dans les écoles du Parti que l’on apprenait, en partant de ses aspirations à combattre le capitalisme et ses valets, à faire de la politique comme cela ! Au 34e congrès, David Noël était l’un des 1ers signataires du texte alternatif mystérieux piloté par le groupe «  La Riposte » d’obédience trotskyste et de pratique entriste revendiquée. On notera que la socialiste, ex rocardienne, qui se présente aujourd’hui comme l’aile gauche du PS, Marie-Noëlle Lienemann, parachutée de l’Essonne dans le Pas-de-Calais il y a quelques années, s’est bien gardée de se fourrer dans le guêpier de 2009 après avoir été 2de de liste de Dalongeville en 2008. Dans les jeux politiciens, elle a davantage d’expérience !

Le scrutin partiel d’Hénin-Beaumont a une valeur d’avertissement national aussi pour le PCF, et une valeur d’avertissement local !

Voir en ligne : lu sur le site vivelecpf

Vos réactions

  • David NOEL 5 août 2009 18:37

    Apparemment, si tu me trouves confus, je résume :

    • J’ai fait partie d’une majorité d’union derrière un maire PS qui était pourri (Dalongeville) et que j’ai critiqué et combattu de l’intérieur en compagnie de Marie-Noëlle Lienemann et d’un camarade du MJS. Au bout de 6 mois, j’étais exclu du bureau municipal, au bout d’un an, j’ai perdu mon poste d’adjoint après avoir voté contre le budget. Certains m’ont accusé d’avoir été son complice. Je me suis défendu en expliquant que j’avais fait partie d’une opposition interne à ce maire derrière qui le PCF ne s’était rangé que pour battre le FN et Marine Le Pen et que dès le départ, je savais bien que la rupture se produirait.
    • Au congrès, j’ai signé le texte de La Riposte parce que je suis contre la liquidation du PCF.

    A partir de ces deux éléments, vous brodez sur l’entrisme de La Riposte au PCF. C’est complètement idiot !

  • pascal.brula 5 août 2009 00:15

    Tout d’abord, il règne une grande confusion dans ta réponse, et j’ai envie de te dire que « ce qui se conà§oit bien s’énonce clairement »â€¦ Personnellement, je ne suis pas accro à la situation d’Hénin-Beaumont au point de surveiller et donner mon avis systématiquement sur tout ce qui se passe dans cette ville depuis ma ville de Lyon. Désolé, mais il se trouve que l’actualité l’a mise sur le devant de la scène.

    Premièrement, si tu n’es pas trotskiste, à§a y ressemble étrangement, ou alors tu serais le jouet des manipulations de La Riposte ? Lorsque tu dis que tu pratiques l’entrisme, apparemment tu as l’air d’y croire. Or l’entrisme est complètement étranger et à l’opposé de l’engagement communiste. Lorsqu’un communiste agit, il le fait au grand jour, en toute transparence, puisque sa ligne de conduite est d’avancer en luttant avec les travailleurs et la population et en rassemblant sur des objectifs clairs. Ce dont tu parles, c’est de la merdouille politicienne qui ne fait pas avancer d’un iota nos idées. Et c’est typiquement l’attitude de La Riposte qui fait ouvertement de l’entrisme au sein du PCF en se cachant derrière un vernis marxiste. Après avoir échoué au PS, à combien d’adhérents détournés du PCF, La Riposte estime-t-elle qu’elle pourra quitter le PCF et fonder un nouveau parti ?

    Tout cela serait de la rigolade si à§a ne se passait pas dans le PCF. Et pourquoi La Riposte peut évoluer dans le PCF comme un poisson dans l’eau ? Tout simplement parce que la direction actuelle du PCF a aussi une attitude politicienne. Les seules réunions du parti depuis le début de l’année se tiennent d’élections en élections, pour savoir qui, comment et avec qui on va se présenter. Les boîtes ferment autour de nous les unes après les autres, mais une seule chose intéresse les directions : combien aura-t-on d’élus aux prochaines élections et quelle est la meilleure tactique pour en avoir le plus possible, quelle que soit la manière de les obtenir. Tu m’excuseras, mais pour un communiste, le problème est plutôt de savoir comment on va lutter efficacement contre l’exploitation de l’homme par l’homme, contre le capitalisme, et comment on s’organise pour cela. Les élections ne sont qu’un moment de mesure du rapport de force des luttes.

    Trop facile de dire que tu ne te ranges derrière aucun personnage politique, alors que La Riposte, ouvertement, oui, et ce personnage, c’est Trotski qui était pourtant qualifié par Lénine d’intellectuel petit-bourgeois et de « représentant des pires vestiges du fractionnisme ». Pour avoir eu l’occasion d’échanger quelques propos avec certains des adeptes de cette secte, je peux te dire, si tu ne le sais pas, qu’ils n’ont aucune considération pour l’histoire du PCF qu’ils critiquent de A à Z (je pense même qu’ils ne connaissent pas le dixième de son histoire). Cela s’explique très bien, puisque les anglais qui ont créé cette tendance, ont jeté leur dévolu sur ce parti non pas pour s’y intégrer et le faire vivre, mais pour y faire de l’entrisme. Et cela va très bien avec la direction actuelle qui rejette aux oubliettes pratiquement toute l’histoire du PCF dans un réflexe d’autophobie. Qui plus est La Riposte permet de jeter la confusion sur sa véritable opposition. Que demander de plus ?

    Dernier obstacle de fond, La Riposte méconnaît et ignore volontairement l’histoire de France, avec ses révolutions, ses républiques et la manière dont s’est forgée cette nation. C’est pourquoi, tout comme la direction actuelle, ils participent à créer cette illusion que c’est par l’Europe que l’on va s’en sortir, ce qui revient à nier la souveraineté du peuple, la souveraineté nationale.

    Tout cela pour te dire qu’entre l’engagement communiste et la politique politicienne, il y a un gouffre qu’une référence à Trotski ne peut qu’augmenter. C’est pourquoi, si tu persiste à ne jurer que par La Riposte, je pense que ta démarche n’est pas aussi innocente que tu le clames…

  • David NOEL 29 juillet 2009 21:03

    J’ai répondu aux attaques de cet article sur le site vive le pcf et je trouve inadmissible d’être qualifié par le dénommé Pascal Brula « d’individu étranger à l’engagement communiste ».

    Je ne suis pas moins communiste que Pascal Brula !

    J’ai 28 ans. Je milite depuis que j’ai l’âge de 20 ans, j’ai pris ma première carte à Attac en 2001 ainsi qu’à l’Unef et à la LDH en 2002 après le 21 avril. J’ai rejoint le PCF en décembre 2004 et le Snes. Je suis devenu secrétaire de section en 2006, membre du comité fédéral, j’ai été élu l’année dernière au bureau fédéral et au secrétariat fédéral de la fédé PCF 62.

    Par ailleurs, je ne suis pas trotskyste. J’ai 28 ans et je suis un communiste bien dans mes baskets. Je trouve aussi idiot de se qualifier de trotskyste ou de léniniste que de se qualifier de jauressien ou de guesdiste. Dans un parti ouvrier, on n’a pas à accepter la personnalisation de la vie politique qui commence par se ranger derrière tel ou tel chef et sa doctrine supposée juste et applicable 80 ans ou 100 ans après. Je suis communiste, point barre.

    Au congrès, j’ai voté pour le texte de La Riposte contre la direction et les liquidateurs, parce que je trouvais que La Riposte est le plus visible et organisé des groupes qui refusent la liquidation et se battent pour un redressement révolutionnaire au sein du PCF, que par ailleurs, je trouve leurs analyses bien écrites et argumentées. à§a ferait de moi un « individu étranger à l’engagement communiste ? » C’est scandaleux de dire à§a !

    Sur la situation héninoise, nous n’avions pas les moyens de faire une liste autonome du PCF. Depuis 2006, je m’efforce de redynamiser la section, mais nous n’avions pas 35 noms représentatifs à coucher sur une liste pour les élections.

    Par ailleurs, en 2008, je vous rappelle que nous avions tous dans la tête le score des législatives 2007 à Hénin-Beaumont : 45 % pour le FN. A partir de là , je ne me souviens pas avoir entendu « vive le PCF » et Pascal Brula critiquer l’alliance PS-PCF-MRC-MRG.

    Pourtant, l’alliance de 2008 s’est faite dans la défiance et la haine alors que l’alliance MJS-PCF-MRC-MoDem de 2009 s’est faite dans la confiance et l’amitié…

    En 2008, lorsque je disais à mes camarades que la seule différence entre Gérard Dalongeville et Jacques Mellick, c’est que Dalongeville n’avait pas encore été condamné par la justice et que malheureusement, il restait très populaire et que nous serions obligés de nous allier à lui dans un front républicain avec le FN, personne ne m’a contredit. Et pour cause, si tout le monde avait entendu quelques vagues rumeurs de malversations, personne n’avait de preuve incontestable qui aurait permis de déférer Dalongeville devant un tribunal. C’était le maire sortant, nous nous sommes alliés avec lui pour battre le FN.

    Cette alliance pour moi, était une alliance purement conjoncturelle, uniquement pour battre le FN. Je restais persuadé que Dalongeville était une crapule et qu’il fallait le battre… en 2014, une fois que le FN aurait disparu d’Hénin. Là , je reconnais n’avoir pas anticipé que Dalongeville tomberait dès 2009 dans une affaire de corruption.

    Elu dans la majorité d’un maire qui n’avait aucune confiance en moi et en qui je n’avais aucune confiance en moi, j’ai été un élu militant et un élu critique. Je ne me suis pas contenté d’être dans la gestion, mais j’ai mis mon mandat au service du PCF, j’ai multiplié, comme adjoint PCF les conférences de presse contre la guerre, contre la casse des services publics, pour les sans-papiers que j’ai accueilli à Hénin avec mon collègue du MJS. Peu courageux comme à son habitude, le maire nous a donné son feu vert et ne s’est pas pointé, mais moi, j’ai dormi au gymnase d’Hénin avec les sans-papiers que j’ai accueilli. J’ai été un élu critique. Je n’ai cessé de me démarquer. Deux mois après l’élection, je condamnais le projet de vidéosurveillance. Un mois plus tard, à l’occasion du rapport de la CRC, j’ai indiqué que le PCF ne cautionnait pas la gestion de la municipalité sortante. En septembre 2008, six mois après notre élection, je déclarais à France 3 que je ne cautionnais pas la hausse des impôts due à la mauvaise gestion du maire dans son premier mandat. Convoqué dans le bureau du maire et au bureau municipal comme devant un tribunal politique, j’ai refusé de démissionner et refusé d’abandonner ma liberté de parole. J’ai été exclu du bureau municipal, mais le maire ne m’a pas retiré ma délégation, de peur d’avoir des ennuis avec les maires PCF du secteur qui m’ont toujours soutenu. Par contre, Dalongeville a retiré la délégation de Pierre Ferrari, mon collègue du MJS et a réuni un conseil municipal pour voter le retrait de ses fonctions d’adjoint. Sur les 27 élus du groupe majoritaire, j’ai été le seul élu à voter contre et à dénoncer une sanction injuste d’un maire aux abois, mais il ne m’a toujours pas viré. Enfin, en mars dernier, après un nouveau rapport de la CRC, Marie-Noëlle Lienemann a décidé de ne pas cautionner le Budget 2009 et moi, j’ai voté contre. Une semaine plus tard, Marie-Noëlle et moi perdions nos délégations et le maire faisait voter en conseil le retrait de nos titres d’adjoint. Le lendemain du conseil, il était arrêté pour corruption et il a été révoqué fin mai. Une semaine avant sa révocation, nous avons démissionné. Nos démissions ont rendu le conseil municipal incomplet et provoqué les nouvelles élections.

    Personne ne peut m’accuser d’avoir été complaisant, de m’être couché, d’avoir avalé des couleuvres. J’ai été un élu de combat contre un maire de front républicain qui était une véritable crapule, c’est dans ce contexte-là que j’ai écrit que face à lui, j’ai fait de « l’entrisme » dans sa majorité avec la ferme intention de le quitter dès que possible.

    Aux municipales de 2009, Pierre Ferrari et moi avons monté une liste MJS-PCF élargie au MoDem qui se trouve être constitué d’ex-PS opposants historiques à Dalongeville. Si la question qui m’est posée est est-ce que je regrette de m’être allié avec des opposants historiques à Dalongeville, la réponse est non, je ne regrette rien.

    La fédération PS du Pas-de-Calais qui a couvert Dalongeville et dont certains barons locaux risquent de finir en taule a sorti l’argument de l’alliance contre-nature avec le MoDem pour discréditer notre liste par peur que nous ouvrions grands les placards. Je regrette que des camarades du parti leur donnent raison !

    Pour ma part, je préfère ouvrir grand les placards avec le MJS et le MoDem que les laisser fermés avec le PS ou que figurer sur une liste de témoignage anticapitaliste et donner carte blanche à la liste soutenue par la fédé PS pour laisser les placards bien fermés, ce qu’ils ont réussi à faire en soutenant la liste Duquenne.

    Mais le combat continue, à la fois pour le renforcement propre du PCF et dans le cadre de l’alliance et de l’association Un nouvel élan pour Hénin-Beaumont pour le renouvellement des valeurs et contre la corruption.

  • pascal.brula 22 juillet 2009 15:40

    Voila pourquoi il faut faire la clarté et combattre cette verrue trotskiste, « La Riposte », qui participe à l’affaiblissement du PCF de l’intérieur après avoir essayé pendant des années de faire de l’entrisme au sein du PS sans grand succès (et pour cause, puisque l’évocation du marxisme n’a pas dû beaucoup les émouvoir). A l’inverse, au sein du PCF, le fait de se donner un vernis marxiste, peut séduire et servir à dévoyer un certain nombre de militants, d’autant plus que le marxisme, comme j’ai pu l’entendre lors d’une interview de MG Buffet à France Inter, fait désormais ricaner avec dédain la direction. Qu’une section puisse être dirigée par un tel individu, aussi étranger avec l’engagement communiste, en dit long sur l’état de délabrement du PCF…

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