Bien sûr l’histoire vénissiane, c’est aussi l’histoire des crises de la France, de la guerre, du colonialisme, de la désindustrialisation, et donc aussi l’histoire des luttes pour la paix, des luttes anti-coloniales, pour l’emploi et la solidarité.
C’est dans ces luttes que se forgent génération après génération des militants qui prennent des responsabilités dans la vie sociale comme dans la vie publique. C’est difficile car les enjeux sont énormes. Face aux injustices et aux inégalités, les habitants cherchent des réponses, des solutions, et la ville, son maire, ses élus, sont l’échelon politique de proximité qu’ils peuvent interpeller le plus facilement, sur les marchés où les points de rencontres, comme dans les assemblée générales des conseils de quartier.
La crise politique est profonde en France, la méfiance est grande envers les partis, les institutions comme les élus nationaux. Pourtant, les élus locaux restent des personnes connues qu’on peut côtoyer, interpeller et à qui on demande souvent beaucoup. C’est tout l’enjeu de nos efforts pour unir les Vénissians malgré tout ce qui peut diviser, unir pour agir ensemble et défendre la ville, ses services publics, et tout ce qui est utile aux habitants. C’est aussi l’enjeu de la participation, alors que la dégradation de la vie politique, la défiance envers les institutions, les difficultés du quotidien éloignent même ceux qui sont satisfaits de la gestion de la ville.
Le grand rendez-vous de la ville a montré que nos engagements sont tenus, la plupart des dossiers avancent, et nous pourrons être fiers de notre mandat lors des prochaines élections municipales et métropolitaines en 2026. Mais nous savons aussi que la crise nationale met en scène en permanence une extrême-droite qui n’a rien à faire puisque ses idées, sur la sécurité, l’immigration, l’emploi sont reprises par la droite, les principaux médias et les gouvernements successifs, comme sur la dernière loi immigration. Et malheureusement, la gauche au gouvernement n’a résolu aucune des urgences pour nos habitants, au contraire !
C’est dans ce contexte que les communistes ont fait l’évènement avec le choix de Nacer Khamla, un ouvrier serrurier devenu adjoint aux sports, à la jeunesse et la famille en 2020, un habitant des minguettes connu pour ses engagements dans des associations de solidarité, de locataires, qui a présidé le conseil de quartier Jean Moulin Henri Wallon dans le mandat précédent, tout en prenant la présidence de la mission locale.
Avant d’être élu il s’était engagé notamment auprès de l’armée du salut en contribuant à la distribution de la soupe de nuit, auprès de la CNL ou encore en participant en 1983 à la marche pour l’égalité et contre le racisme. Il s’inscrit dans la continuité de l’histoire des élus ouvriers de la ville.
Face aux forces de division, à l’extrême-droite, mais aussi aux communautaristes, ou à l’instrumentalisation de la religion, il porte l’ambition d’une ville populaire, qui unisse toutes les situations sociales, d’origine, de quartier.
Oui, Nacer est à l’image de notre ville belle et rebelle, et après Marguerite Carlet, Robert Sanlaville, Guy Fischer et Yolande Peytavin, il sera le premier adjoint du 90e anniversaire de la gestion communiste de la ville !