Mitterrand avait tenu deux mandats de 7 ans, Chirac deux mandats de 7 et 5 ans, le dernier avec Jospin qui aurait bien voulu devenir président… Sarkozy, Hollande n’ont pu faire qu’un mandat de 5 ans, éliminés par la colère populaire après leur mandat, Hollande ne pouvant même pas se représenter.

Macron n’a pas attendu deux ans avant de se retrouver face à une colère qu’il ne peut comprendre ni prendre en compte. Son « nouveau monde » est déjà dépassé !

Mais comment reconstruire une issue politique progressiste ? Les propositions des gilets jaunes transmises aux députés sont utiles au débat. De son coté, le dernier congrès du parti communiste a rouvert l’espoir d’un PCF de combat, retrouvant son enracinement populaire, capable d’aider à l’action politique organisée du monde du travail, et d’impulser un nouveau Front Populaire…

La prochaine échéance des élections européennes sera sans doute une surprise. La descente aux enfers de Macron n’est pas terminée !

Mais c’est en 2020 que se jouera une étape décisive pour reconstruire une perspective progressiste, arrêter la dérive à droite qu’on constate depuis tant d’années, tirer les leà§ons de cette politique spectacle qui nous a conduit à cette impasse « en marche ».

J’ai contribué à l’appel des élus communistes de la métropole au rassemblement des forces progressistes pour créer la surprise et redonner la métropole à ses habitants.

Car loin des empressements médiatiques de la lutte des places qui commence partout, il faut tout faire pour que les mobilisations sociales deviennent des mobilisations citoyennes et contribuent à un projet politique d’agglomération en rupture avec la métropole des injustices sociales et territoriales !