Car cette situation montre que c’est bien cette société de la concurrence de tous contre tous qui est au cœur de la crise. De la crise sanitaire avec le manque de moyens de l’hopital public, les difficultés des soignants qu’ils dénoncent depuis des années. De la crise sociale, avec la précarisation de millions de familles, les enfants décrocheurs de l’école, l’individualisme et la violence comme mode de relation sociale.
Depuis des décennies, les gouvernements travaillent pour les plus riches, ferment des lits d’hôpitaux, réduisent le nombre de fonctionnaires, réduisent les droits des communes, donnent tous les pouvoirs aux actionnaires contre les salariés…
Depuis des décennies, ils essaient de nous faire accepter leur politique en nous menaçant d’une dette qui serait une catastrophe. Mais dès qu’une pandémie peut mettre en cause leurs profits, subitement, ils n’ont plus de limites à l’endettement, et les règles qui étaient intangibles sont jetées aux oubliettes…
Et pendant ce temps, hier comme aujourd’hui, les riches sont de plus en plus riches, les dépenses militaires explosent partout, et leur société publicitaire exploite sans fin le travail et la terre au seul profit d’une grande bourgeoisie plus arrogante que jamais.
Nous allons nous déconfiner avec autant de sérieux que nous avons organisé le confinement. Nous nous battrons pour avoir les moyens de sécuriser nos écoles, nos commerces, et aussi nos bureaux de vote ! Nous exigeons que tous les enfants soient pris en charge pour leur avenir, que tous les emplois soient défendus et correctement payés, que toutes les pensions et allocations permettent de vivre dignement.
Et pour cela, nous allons réussir l’organisation du 2e tour des élections pour défendre une ville humaine, solidaire et citoyenne !