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La haine de la nation, c’est la haine du peuple.

LA NATION ET LA REPUBLIQUE INCARNENT LE PEUPLE ET LA DEMOCRATIE

Non à Cohn Bendit, Negri, Dray and co…
Mercredi 18 mai 2005 — Dernier ajout samedi 14 novembre 2020

Cohn-Bendit, Négri, Dray et cie. expriment leur haine de la nation. C’est en réalité une haine du peuple et de la République, au service de l’Europe de la mondialisation financière.

Pourtant, la réalité nationale est bien vivante. Avec la République et la question sociale, elle est au cœur du combat populaire pour la liberté et la démocratie.

Pendant longtemps, le PCF a défendu une position qui était naturellement à la fois internationaliste et nationale. Le rôle patriotique des communistes, notamment dans la Résistance et, un peu plus tard, contre la CED, en témoigne. En septembre 1952, lors d’une réunion du Comité Central de Montreuil, Jacques Duclos lançait même un appel « POUR UN PUISSANT FRONT NATIONAL UNI » contre la menace américaine et atlantiste, menace qui n’a jamais cessé depuis et que l’on retrouve aujourd’hui dans le projet de Constitution européenne ultra-libéral, totalitaire et toujours atlantiste. Il serait utile d’étudier cela d’un point de vue historique… Plus tard, pour les mêmes raisons, Georges Marchais et d’autres responsables du PCF ont été tentés par un changement d’alliance et de stratégie, avec le mot d’ordre d’union du peuple de France. Je suis de ceux qui pensent que cette politique, si elle avait été développée, aurait pu permettre de résister.

Dans les années cinquante, alors que les partisans du nihilisme national insistaient sur la phrase de Marx « les prolétaires n’ont pas de patrie », les communistes répliquaient que la classe ouvrière n’était pas hostile à la nation, mais que les pouvoirs y étaient aux mains de la bourgeoisie. Marx et Engels prévoyaient que le moment viendrait ou la classe ouvrière devrait s’ériger en classe nationalement dirigeante, devenir elle-même la nation.

Aujourd’hui manifestement, en Europe du moins, ce sont les capitalistes financiers qui n’ont pas de patrie. Les dirigeants américains, tout étant eux-mêmes des nationalistes bellicistes, entendent détruire les autres nations qui sont pour les peuples , des bases de résistance et d’expression de la démocratie. Le peuple laborieux, dans le combat actuel, doit s’unir et reconquérir la souveraineté populaire et nationale, la République et la démocratie. C’est le seul chemin vers le progrès social et l’émancipation. Par rapport aux pratiques de soumission à la social-démocratie maastrichtienne, le moment est venu d’une rupture franche et de la construction d’une alternative populaire, démocratique, patriotique, républicaine et sociale. L’internationalisme passe par la résistance des nations. Toute Europe supranationale est incompatible avec le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Un rassemblement pluraliste, du type de celui de la Résistance, est à l’ordre du jour.

Claude Beaulieu, militant communiste, président du Comité Valmy. info chez comite-valmy.org

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