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quel rapport de forces dans le monde, quelle place pour un parti communiste ?

Jeudi 10 juin 2010 — Dernier ajout dimanche 20 décembre 2020

Les communistes Français doivent éviter un piège. Pour sortir des incertitudes, il faut des choix politiques clairs, mais ils sont profondément divisés sur l’histoire, l’organisation, la stratégie communiste, et il faut pourtant de l’unité, du rassemblement contre l’émiettement et la division !

La section de Vénissieux a une histoire d’unité militante dans le débat, même contradictoire. Majoritairement opposée à l’orientation nationale dès la mutation, elle rassemble des communistes de sensibilité différentes. Ses deux parlementaires communistes en sont un symbole, là ou tant de différences se sont traduites en pertes, comme la double candidature aux législatives dans l’Isère.

L’obsession de nos « affaires internes » est un piège qui peut nous rendre aveugle au monde. Nous avons besoin de recul pour comprendre dans quel bouleversement historique les luttes de classe en France se déroulent, dans toutes les dimensions d’une crise qui n’est évidemment pas passagère.

Une crise économique d’un capitalisme qui n’est pas seul…

Du crash de l’immobilier US aux crashs bancaires avant les crashs d’état, c’est une récession plus dure que 1929 qui renforce la lente descente économique du Japon, la violence des restructurations aux USA, et révèle la vacuité des discours sur une Union Européenne idyllique qui se dévoile à tous comme un formidable outil de destruction sociale. Cette crise frappe une population désormais urbaine, quand en 1929, une grande part vivait à la campagne et pouvait survivre en autonomie.

En France, c’est l’opportunité pour la bourgeoisie de briser toute trace du compromis social de l’après guerre et du compromis républicain de 1789. Elle organise un véritable moyen âge politique et économique, la réforme des collectivités locales terminant le détricotage de la république une et indivisible dans l’Europe des métropoles et des régions en concurrence libre et non faussée…

Mais cette récession au Nord se déroule dans le contexte d’une croissance soutenue ailleurs ! C’est un renversement par rapport aux trente glorieuses où le capitalisme développait son niveau de vie interne et ses forces productives, investissant avec force dans la science ce que symbolisait la course à la Lune. Le socialisme se développait lui dans l’affrontement et la dépendance au capitalisme, avec des avancées technologiques que symbolise aussi le premier vol dans l’espace, mais dominée par l’ouest [1].

30 ans plus tard, c’est l’Occident qui est fortement dépendant de la croissance du sud ! Or si le Sud n’est pas le socialisme, les pays du BRIC ne peuvent être réduits à des bourgeoisies montantes et des inégalités. La bourgeoisie chinoise ne contrôle ni la monnaie ni le système bancaire, là ou au Nord, elle s’est construite dès l’origine sur la création des banques centrales ! A lire le Quotidien du Peuple sur les inégalités sociales, les procès contre des patrons ou dirigeants communistes mafieux, une politique économique orientée vers les besoins sociaux et le développement « harmonieux » de toutes les régions… la politique de l’état chinois ne peut être réduite à une politique capitaliste ! La bourgeoisie Indienne fait face à des états dirigés par des communistes à coté d’un Népal qui a réussi la 1re révolution socialiste asiatique du XXIe siècle ! La bourgeoisie du Brésil repose sur une surexploitation dramatique des espaces naturels et une misère populaire qui fait des ravages, mais dans un état qui accompagne les transformations de l’Amérique Latine, joue un rôle positif contre la tentative de renversement de Chavez, participe à une organisation de l’Amérique Latine incluant Cuba et en opposition à la zone de libre échange des USA. A l’évidence, les stratégies du Sud ne peuvent être analysées comme le « repartage du monde » que Lénine étudiait dans l’impérialisme.

Si le Sud ne peut être vu comme « le camp socialiste », il faut mesurer la différence fondamentale entre la mondialisation de 1900, qui aboutit à ce partage violent du monde dans la grande guerre, et la situation actuelle marquée par la permanence de « traces » de socialisme sur toute la planète. Le socialisme existe sous une forme affirmée à Cuba qui résiste, rejoint par le Venezuela, la Bolivie et le Népal. Il existe dans des situations que nous connaissons mal en Chine ou au Vietnam, dirigée par des communistes ayant organisé une NEP prolongée [2]. Il pèse dans le contenu social et national de politiques de nombreux pays indépendants qui ne se résument pas à des bourgeoisies compradores inféodées aux grandes bourgeoisies occidentales.

Le capitalisme en crise n’est pas seul. S’il a détruit l’URSS, il n’a pas éradiqué le spectre communiste qui s’est diffusé dans toute la planète, jusqu’à cette extraordinaire réapparition de sociétés socialistes, 20 ans à peine après l’effondrement du mur de Berlin !

Une crise géopolitique de la domination mondiale des USA

Dans un livre polémique, Emmanuel Todd évoquait la fin de l’Empire. De nombreux évènements montrent que la puissance états-unienne a ses limites, malgré l’explosion des dépenses militaires et le renforcement du budget des « opérations spéciales » par Obama.

Au moment ou les grandes puissances occidentales font de l’Iran le nœud des politiques mondiales, tentant d’obtenir de la Russie et de la Chine leur neutralité dans l’agression préparée par les USA et l’UE, l’accord entre le Brésil, la Turquie et l’Iran fait l’effet d’une bombe diplomatique ! Il conforte un renversement géopolitique de la Turquie qui était un pilier US au moyen orient. La sauvagerie Israélienne contre la flottille pacifiste pour Gaza a permis ou contraint la Turquie à rompre ses relations militaires avec Israël. Le rapport Goldstone sur les crimes commis à Gaza rend intenable les relations des pays arabes avec l’état sioniste enfermé dans un colonialisme sans autre issue que l’extermination impossible des palestiniens ! Le résultat est une situation politique israélienne que Danielle Bleitrach qualifie de préfasciste.

De même, le développement des relations Sud-sud est un phénomène nouveau et très différent des affrontements économiques des années 1900 où les impérialismes s’affrontaient dans le sud pour ouvrir des débouchés à leur production d’acier. Le développement des pays du BRIC initié dans la maitrise plus ou moins forte de leurs échanges avec le Nord s’orientent toujours plus vers des échanges Sud-Sud déconnectés du dollar et qui, dans un monde multipolaire, sont naturellement « gagnant-gagnant ». Les discours sur l’impossibilité de permettre un développement du Sud « comme au Nord », éclairent indirectement ce fait. Le Sud, là ou il a conquis une relative indépendance politique et économique, se développe, quand des régions se désertifie au Nord !

Et la domination militaire US persiste a un prix exorbitant pour les étatsuniens ! 5 ans après l’ouragan Katrina, des quartiers entiers ne sont pas reconstruits, et près d’un quart des habitants ne sont pas revenus ! La reconstruction se fait dans la violence de classe. Brad Pitt s’est construit une maison luxueuse dans un quartier ou 90% n’étaient toujours pas reconstruites fin 2009 ! Le drame écologique de la gigantesque fuite de pétrole dans le golfe du Mexique est un nouveau choc politique. Nombreux sont ceux qui comprenne que l’incurie de BP est l’exemple d’un capital qui « épuise la terre et le travailleur » comme le disait Marx. Obama peut bien annoncer qu’il envoie une facture de 69M$ au pétrolier, c’est moins de 0,6% des dividendes versés aux actionnaires, et pire encore, qu’une infime poussière des moyens affectés aux guerres US !

Dans son dernier film, Michael Moore montrait a quel point la colère populaire contre la finance avait marqué la fin de Bush et forcé Goldman Sachs a tenté une opération « alternance » avec Obama. Le peuple états-uniens peut nous surprendre !

Une crise politique du modèle social-démocrate

Car, si le capitalisme produit lui-même ses propres fossoyeurs, c’est entre autre que tous les médias du monde ne peuvent cacher un fait de masse, vécu par des millions de personnes. La violence des dictatures militaires en Amérique Latine pouvait tuer et blesser, mais ne leur donnait pas la capacité à développer ces pays, à sortir les peuples de la pauvreté. La succession des crises mettant les couches moyennes à genoux comme en Argentine ont bousculé les agendas politiques et ouvert la voie à des ruptures politiques rompant avec les alternances sans changements.

En Europe, le compromis social de l’après guerre a longtemps protégé une large part du monde du travail, qui pouvait considérer que la rupture avec cette société n’était pas urgente. Mais plus la guerre sociale se développe, plus la nécessité de la résistance apparait à des couches sociales qui n’ont plus vraiment le choix. En Grèce, l’existence d’un parti communiste qui n’a pas muté, met en difficulté le gouvernement social-démocrate. La manifestation de 100 000 communistes à Athènes (600 000 à Paris !) éclaire l’espace ouvert aux communistes qui ne rejettent pas leur histoire !

Une émission de France Inter interrogeait ce 6 juin la question du bonheur. L’idée générale de l’émission était que, sans doute, les Français avaient un problème avec cette « exigence du bonheur » qui n’était pas adaptée au monde… Exit St-Just et cette ardente énergie révolutionnaire qui fait dire il y a deux siècles « le bonheur est une idée neuve en Europe ». Le bonheur est du passé, il faut y renoncer, les inégalités, la violence, l’injustice sont éternelles. Il est vrai que le modèle politique de l’après 68 est épuisé. Qui peut croire que la gauche serait porteuse de cette idée neuve du bonheur ! On le sait d’expérience, la gauche, qu’elle soit unie ou plurielle, ne change pas la vie. Elle gère le capitalisme, privatise et aggrave les inégalités, même avec des ministres communistes ! A quoi sert la social-démocratie quand le capital ne laisse aucune marge sociale et mène une guerre totale ? Que faire avec Strauss-Kahn qui gère le FMI, ou Gérard Collomb qui justifie que Arkema ferme un centre de recherches tout en touchant de l’argent public, car c’est quand on freine les restructurations nécessaires qu’on fragilise l’entreprise et l’emploi ?

Le peuple Français a fait l’expérience de l’inefficacité des grands mouvements sociaux conçus comme des moments préélectoraux. Alors que la colère s’exprimait contre les banques et la finance en 2008, la longue et lente série des « journées d’action » en 2009, dont l’agenda était conçu pour aboutir au succès électoral « de gauche » aux européennes, a pleinement démontré à tous l’inutilité de ce théâtre politicien de l’alternance institutionnelle.

Le modèle social-démocrate a fait son temps, du syndicalisme courroie de transmission aux élections comme outil de dépossession de la souveraineté populaire. Cette crise politique n’est pas que Française. 20 ans après la chute du mur, plus de 60% des ex-soviétiques la regrettent et les communistes russes se maintiennent à 20% aux élections malgré la violence du système Poutine.

Les grèves générales élargissant la mobilisation en Grèce, au Portugal, mais aussi en Roumanie, éclairent la nécessité d’assumer au plan politique l’affrontement nécessaire. C’est de rapport de forces dont ont besoin les peuples. Le gouvernement socialiste grec ne se trompait pas en exigeant du KKE qu’il « respecte la constitution »… Les communistes doivent dire clairement : Peu importe les institutions actuelles, les peuples les remplaceront quand ils reprendront leur souveraineté !

La menace de la guerre qui s’avance

Dans ce contexte, il faut dire la vérité sur une véritable préparation à la guerre des grandes puissances historiques, des déclarations de Chirac en 2005 sur l’usage de l’arme nucléaire par la France contre des états voyous, malheureusement passées presque inaperçues, à la dernière manipulation US dans l’affaire de la corvette coréenne dénoncée par Fidel dans son texte du 5 juin « l’Empire et le mensonge » . En résumé, au moment où les USA étaient mis en cause par la large victoire du centre gauche au Japon porté par la promesse de fermeture de la base US de Okinawa, la corvette sud-coréenne est coulée dans une étroite zone maritime près de la base US de Baengnyeong et pendant les manœuvres militaires US de Foal Eagle avec le Salvador. Les anciens se souviennent de l’attaque d’un destroyer US par des vedettes Viêt-Cong qui avait été le (faux) prétexte des bombardements US massifs au nord en 1964. L’intervention de la Chine auprès des deux Corées a évité le pire, et confirmé qu’il s’agissait d’une manipulation. Mais la tension a permis aux USA de faire tomber le premier ministre Japonais trop indépendantiste. Fidel note aussi que les USA révèlent ainsi à tous les acteurs de la région leur cynisme et absence de scrupules.

Les menaces de guerre contre l’Iran, le déraillement du train en Inde faussement attribué à la guérilla maoïste, la déstabilisation continue du Pakistan, point névralgique entre Méditerranée et Asie, les incidents répétés au Sud de la Russie, partout des forces font monter les tensions, fomentent les provocations et partout les services US sont présents. Le Washington Post révèle que 13 000 hommes des forces spéciales US agissent dans des opérations secrètes dans toujours plus de pays de 60 à 75 pays avec Obama (Iran, Géorgie, Ukraine, Bolivie…). Elles sont accompagnées par une intervention toujours plus forte dans les médias. On apprend que des journalistes de Miami ont touché 50 000$ d’une agence gouvernementale dans l’affaire des 5 cubains emprisonnés.

Mais si la guerre est une habitude pour l’impérialisme US, il est aujourd’hui dans un monde très différent de celui de 1914. Tout comme le socialisme n’a pas disparu en 1989, mais continue à marquer le monde, la décolonisation et le mouvement des non alignés n’ont pas été effacés par la mondialisation des années 2000 ! De nombreux pays du Sud tentent d’affirmer leur autonomie politique, de développer leur propre bases économiques, certes sous la pression du FMI de l’OMC, du G7, et des grandes multinationales, mais, sans forcément choisir une voie socialiste, tentent de faire respecter leur souveraineté. Un des derniers exemples est l’Islande refusant par référendum de rembourser la dette auprès d’une banque anglaise après la crise financière,

L’enjeu essentiel de l’existence de partis communistes

Or, c’est sur la question de la guerre que s’est fondée en 1920 le PCF, dans l’horreur de la « grande guerre » que le parti communiste russe ouvre le chemin des révolutions socialistes. Plus la crise s’approfondi dans toutes ses dimensions, plus l’existence de partis communistes capables de dire la vérité sans fard est essentielle, plus il est indispensable de dire ce que les peuples peuvent comprendre mais ne peuvent dire de manière spontanée « notre bourgeoisie nous emmène dans l’impasse, dans la guerre, il faut lui résister, renverser ses pouvoirs, ses dominations ». La question de la révolution est dans les faits au cœur de toute réponse à la crise.

En France, qui peut encore dire que la solution viendra d’une Union Européenne « de gauche » ? Qui peut encore dire que l’Euro, géré par un gouvernement européen de gauche, peut nous « sauver » ? Un parti communiste qui propose comme objectif politique le retour à la souveraineté nationale, la sortie de l’Euro et des institutions de l’Union Européenne serait immédiatement une force en résonnance avec la situation. Il pourrait porter cette position « dans les masses » autour du refus d’appliquer les directives européennes de privatisation, de mise en concurrence… Il ouvrirait ainsi une perspective révolutionnaire autour de l’affrontement avec la bourgeoisie Française qui déconstruit méthodiquement la nation et la république. Il ne se contenterait pas d’actions parlementaires ou locales contre la réforme des collectivités, mais prendrait l’initiative la plus large possible pour un référendum d’initiative populaire. Il retrouverait l’alliance du drapeau rouge et du drapeau tricolore qui a fait son histoire. Il montrerait la nature de classe du Front National. Cela n’est pas possible sans exiger la nationalisation des banques, le contrôle strict des spéculateurs, sans affirmer aux financiers de tout poils « vous n’aurez plus un centime ! ».

Il pourrait alors ouvrir la perspective de coopérations internationales dégagées de l’emprise du dollar et des banques, replaçant la France dans une histoire progressiste dégagée du colonialisme, ouvrant une brèche dans l’alliance atlantique et renforçant les « Fronts du Sud ».

Dans la foulée du KKE sur l’Acropole déchirant le consensus médiatique en affichant en grand le retour du communisme, un PCF reconstruit bousculerait les rapports de forces. Le premier obstacle, le principal frein, est aujourd’hui sa direction !

Pour un tel parti communiste, il faut des outils d’information autonome, ne reposant pas sur les dépêches AFP, mais sur un réseau communiste international à reconstituer. Il faut retisser les liens avec tous les partis communistes, dans la diversité de leur situation, avec les mouvements de résistances, même nationalistes. Il faut sortir du PGE et proposer aux progressistes la création d’un Front international large, outil de convergence, autonome de toute institution, centré sur la résistance à l’impérialisme, aux colonialismes, à la guerre. Il faut contribuer à la reconstruction d’une internationale communiste, dans le respect de l’autonomie de chaque parti. Une telle stratégie de rupture est-elle réaliste pour un parti très fortement marquée par les institutions ? Nos élus sont-ils utiles à un parti de résistance ? A Vénissieux, si la direction de section a toujours été assurée par un militant non élu, dans un dialogue d’égal à égal avec le maire, nous connaissons l’importance politique de nos élus, maire, député, sénateur. Mais nous n’attendons ni de notre député ni du vice-président du sénat qu’ils renversent le rapport de forces par l’efficacité de leur travail parlementaire. Mieux, dans notre projet de nouvelle république, il n’y a plus de sénat ! Pourtant, avoir un vice-président du sénat communiste, un député communiste, c’est dire au peuple « nous pouvons diriger l’état » ! La résistance était l’œuvre de milliers d’anonymes, mais avait besoin de De Gaulle, de Jean Moulin, de Maurice Thorez…

Oui, le bonheur est une idée neuve…

Certains communistes peuvent être fatigués : une telle orientation politique est-elle encore possible ? La jeunesse vient de leur répondre en les appelant à l’effort. Le congrès du MJCF après un débat animé, vient de décider de réintroduire le socialisme dans ses textes. Il a aussi beaucoup discuté de l’organisation, de son efficacité, s’interrogeant sur la notion de centralisme démocratique. Lucien Sève ne s’en est pas remis qui s’en sert pour justifier son départ du PCF, départ qui bien entendu n’avait pas attendu cette décision de la JC.

La force des communistes portugais, tchèques ou grecs, les efforts de reconstruction des communistes italiens malgré la mutation jusqu’à la disparition de leur parti, tout montre que la voie est ouverte pour les communistes. Contrairement à 1981, notre peuple est sans illusions sur les conditions de changements politiques. Il sait que changer vraiment serait une révolution. Il sait aussi qu’il n’a pas l’organisation politique nécessaire, pas encore !

Tout est possible, les communistes ont toute la place politique que leur courage leur ouvrira.

[1de ce point de vue, les historiens distingueront sans doute l’avant et l’après 56…

[2certains peuvent penser jusqu’à l’excès, mais en tout état de cause, ce ne peuvent être que les communistes de ces pays, les travailleurs de ces pays qui peuvent savoir et agir pour défendre le socialisme

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Vos réactions

  • Mireille Popelin 15 juin 2010 23:50

    Voici un des meilleurs textes que j’aie lus ! Je souscris totalement. Pourquoi la section de Vénissieux ne lancerait-elle pas une pétition qui proposerait la sortie de l’euro et de l’Union européenne ? Proposer cette piste de travail aux sections qui sont sur nos bases de critique sur la politique de l’orientation de la direction. Apporter des arguments précis, démontrer que cela est faisable, que nous ne nous porterons pas plus mal et retrouverons notre souveraineté populaire et nationale. Nous serions ainsi crédibles, avec un projet et une action qui ferait éclater ce FRONT DE GAUCHE qui nous mène droit dans le mur ! Le PG ne serait évidemment pas d’accord, ce qui démontrerait l’hypocrisie de sa démarche : il a été pour le NON au TCE seulement, il veut garder l’Europe ! Cette Europe qui est le projet du PS et de la droite, un projet UMPS ! A lire les interventions des fédérations, il y a un fort mouvement de mécontentement , les communistes ne sont pas d’accord avec ces décisions qui sont prises dans leur dos ! Pourquoi ne pas pousser cette colère et nous lancer ? Serons-nous tous exclus ? Mireille Popelin

  • Maryvonne Leray 11 juin 2010 00:01

    A partir de ce texte il y a tant de questions à se poser, tant de travail à remettre en route . Avons nous eu raison de balayer la dictature du prolétariat, il aurait peut-être fallu trouver une autre formule … où nous a mené le défi démocratique ? La sociale démocratie n’a-t-elle pas contribué à renforcer le capitalisme en lui donnant un aspect supportable ?

    Oui il y a place pour un Parti Communiste, un vrai… la place des élus est celle décrite par Lénine dans « la maladie infantile » : préparer les conditions d’un changement en profondeur. Le PCF est-il devenu un parti à la « Bernstein » ?…

    Le paradoxe, c’est qu’en ayant pas un regard critique sur l’URSS, je veux dire critique et constructif nous avons fini par être obligé de tout rejeter… y compris tout ce qu’il y avait de positif … et il y en avait beaucoup.

    Des millions de travailleurs et chômeurs ont besoin d’un parti communiste clair dans ces options. D’un parti communiste avec des militants qui n’ont pas peur d’aborder l’analyse marxiste …

    Prolétaires de tous les pays unissez vous est ce que cela a encore un sens ?

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